Dernière ligne droite avant un accord sur le budget fédéral ?
Mardi soir, peu avant minuit, les principes ministres du gouvernement fédéral se sont quittés après avoir examiné, depuis 16h00, une série de points concernant les pensions et la réforme du marché du travail. Selon certaines sources, certaines pistes d’économies ne seraient plus envisageables et, faute de parvenir à 10 milliards d’économies, on se dirigerait vers un objectif de 6 milliards d’efforts budgétaires.
Mardi soir, peu avant minuit, les ministres du gouvernement fédéral ont mis fin à leurs discussions après avoir examiné, depuis 16h00, divers sujets liés aux pensions et à la réforme du marché du travail. Les réformes des pensions et du chômage, qui avaient été approuvées en grandes lignes lors de l’accord de l’été, nécessitent encore un accord sur les détails avant d’être soumises au vote.
Aucun accord sur le budget n’était en vue, tandis que l’objectif de Bart De Wever est de réaliser 10 milliards d’euros d’économies. Le Premier ministre souhaite élargir le cadre des négociations – incluant budget, fiscalité, pensions et marché du travail – pour aboutir à un accord global, rapportait-on mardi dans l’entourage ministériel, selon l’agence Belga. La situation demeure discrète. Néanmoins, cela pourrait être un signe que les discussions progressent. « Les échanges ont permis d’identifier les priorités et les points de convergence possibles, sans décision définitive à ce stade. On se dirige vers une sorte d’accord d’automne », indiquait une source proche des négociateurs, selon Belga.
Les discussions entre les partenaires de la majorité deviennent de plus en plus difficiles avec le temps concernant les méthodes pour atteindre ces économies. La question se pose : atteindra-t-on les 10 milliards ou faudra-t-il réduire les ambitions faute d’accord entre les partenaires de majorité ?
Au cours des dernières semaines, plusieurs pistes ont été envisagées, comme un saut d’index, une modification des taux de TVA, ou des solutions pour faire contribuer davantage les plus aisés, sans qu’un consensus ne se dégage entre les partis impliqués.
Selon certaines sources, certaines options d’économies ne seraient plus sur la table et, en cas d’impossibilité d’atteindre les 10 milliards, l’objectif pourrait être revu à 6 milliards d’efforts budgétaires.
Le budget sera-t-il prêt à temps pour 2026 ?
Pour le gouvernement, le temps presse. Si le budget 2026 n’est pas finalisé à temps, Bart De Wever et son équipe pourraient débuter l’année 2026 avec des douzièmes provisoires, ce qui signifie qu’ils devraient se contenter en janvier d’un douzième du budget 2025 sans tenir compte des besoins budgétaires réels de janvier 2026.
Pour éviter cette situation, le budget 2026 doit être approuvé par le Parlement avant le 31 décembre 2025. D’ici là, il faut laisser suffisamment de temps au Parlement pour examiner et discuter l’ensemble du budget, ce qui rend les semaines de novembre et décembre cruciales.
Un scénario circule dans les cercles gouvernementaux, à savoir la négociation, en kern, du budget en phase finale à partir de ce mercredi après-midi, avec l’espoir d’obtenir un accord jeudi matin. Bart De Wever pourrait alors se rendre à la Chambre jeudi après-midi pour présenter son budget aux députés. Un vote de confiance pourrait alors avoir lieu samedi matin, le gouvernement espérant qu’un nombre suffisant de députés de la majorité sera présent pour voter la confiance. Cela pose un risque, étant donné que samedi marque le premier jour des vacances de Toussaint en Flandre, ce qui pourrait engendrer des absences.
À moins que le gouvernement ne décide tout de même de se donner encore du temps pour négocier.

