Grève des syndicats les 24, 25 et 26 novembre : « l’appel de novembre »
Le mardi 14 octobre, les syndicats avaient organisé une manifestation nationale à Bruxelles, et ils prévoient d’autres actions d’ici la fin de l’année. Trois jours d’action sont prévus, les 24, 25 et 26 novembre, avec des grèves dans les chemins de fer, les transports en commun et les services publics.
Mardi 14 octobre, les syndicats, accompagnés de plusieurs organismes de la société civile, ont organisé une manifestation nationale à Bruxelles. Ils ont indiqué qu’ils n’en resteraient pas là et qu’ils prévoient d’autres actions d’ici la fin de l’année.
Trois jours d’action sont prévus en front commun, les 24, 25 et 26 novembre, dans ce que les syndicats ont appelé « l’appel de novembre ».
Le lundi 24 novembre, une grève touchera les chemins de fer et les transports en commun, notamment le TEC.
Le mardi 25 novembre, les syndicats appellent à la grève dans tous les services publics.
Le mercredi 26 novembre, ils organiseront une grève nationale interprofessionnelle.
Il est très probable que les activités de la SNCB soient perturbées pendant ces trois jours, selon les syndicats.
Avant ces trois jours d’action, la CSC, la FGTB et la CGSLB invitent à participer à la manifestation nationale Mirabal contre les violences sexistes à Bruxelles.
Du côté des enseignants, d’autres dates sont à retenir. Des actions et des arrêts de travail pourraient avoir lieu dès la rentrée du 3 novembre. Une journée de grève est également annoncée dans l’enseignement le lundi 10 novembre.
Le président de la FGTB et la secrétaire générale de la CSC expliquent les raisons de ces grèves.
La semaine dernière, à l’occasion de la manifestation du 14 octobre, les syndicats ont indiqué avoir envoyé une lettre au Premier ministre, Bart De Wever. « Malgré l’ampleur de la mobilisation, nous n’avons reçu aucune réaction, seulement un silence assourdissant de la part du gouvernement », écrivent-ils dans leur communiqué annonçant les trois jours de grève. « Pire encore, le Premier ministre a présenté un menu indigeste lors des discussions budgétaires, qui toucherait encore durement les familles et les travailleurs : un saut d’indexation, encore plus d’économies sur les pensions, une augmentation de la TVA… », poursuivent les syndicats. « Le chaos autour des mesures relatives aux pensions est désormais énorme. Plus de la moitié des femmes de notre pays seront touchées par le malus pension. En matière de flexibilité et de temps de travail, le gouvernement a déjà proposé de nombreuses mesures sévères et injustes », ajoutent-ils.
Ces trois jours de grève, expliquent les syndicats, « sont un appel au Premier ministre De Wever et à l’ensemble du gouvernement pour qu’ils mettent fin au démantèlement social ». « Ces mesures n’ont pas encore été votées, il est donc encore temps de les ajuster ! », estiment-ils.
Les syndicats demandent au Premier ministre De Wever et à l’ensemble du gouvernement « qu’ils mettent enfin en œuvre des alternatives convaincantes ». Ils proposent : « plus de justice fiscale avec un impôt sur les grosses fortunes, une taxe sur les activités numériques des géants de la technologie et un examen sérieux des subventions de plusieurs milliards accordées aux entreprises ». Enfin, ils demandent « une règle simple selon laquelle chaque salaire est soumis à des cotisations de sécurité sociale, qu’il s’agisse d’une société de management ou non ».

