Le CSS s’impose 3-0 contre l’ASS : les balles arrêtées, solution clé.
Le CSS a remporté le match avec un score de deux buts à zéro contre l’ASS, selon l’arbitre Naïm Hosni. L’entraîneur Mohamed Kouki a mentionné qu’il a dû faire face à trois absences de marque, notamment Kévin Mondeko, Hichem Baccar et Emmanuel Ogbole.
À court d’arguments collectifs, les Sfaxiens se sont tournés vers les balles arrêtées. Jusqu’à quand ?
La Presse — Le CSS a remporté la rencontre contre l’ASS sur le score de deux buts à zéro, au coup de sifflet final de l’arbitre Naïm Hosni. Ce résultat ne reflète pas vraiment la physionomie d’un match où les hommes de Sami Gafsi ont montré un collectif bien huilé. Cependant, ils se sont heurtés à un Aymen Dahmen qui a empêché plusieurs occasions de but et à un Ali Mâaloul, qui a réussi deux centres parfaits sur coups de pied arrêtés. Grâce à ces deux actions, les protégés de Mohamed Kouki ont su surmonter leurs difficultés et imposer une nette supériorité sur leurs adversaires.
Pas de circonstances atténuantes
Après chaque performance mitigée, malgré la victoire, l’entraîneur Mohamed Kouki a cherché des explications. «Aujourd’hui, j’ai dû faire face à trois absences significatives», a-t-il déclaré, évoquant le duo Kévin Mondeko-Hichem Baccar en défense centrale et Emmanuel Ogbole en attaque. Cependant, cette justification n’était pas convaincante, car la paire Youssef Habchia-Mohamed Amine Ben Ali a bien géré les assauts du trio Manoubi Haddad, Kebba Sowe et Jack Diarra. «Notre milieu de terrain a montré beaucoup de lacunes avec Mutyaba, qui est arrivé 48 heures avant le match et n’était pas en forme. Il s’est beaucoup investi, mais n’était pas au top», a ajouté Kouki, tout en notant qu’il n’avait pas d’autres options sur les ailes, ayant aligné Iyed Belwafi qui n’avait que trois entraînements dans les jambes à cause d’une blessure récente. Ces « handicaps » sont, en réalité, des prétextes et ne peuvent constituer des circonstances atténuantes pour justifier le manque d’énergie, d’intensité, de vitesse, d’imagination et de créativité dans le jeu des Sfaxiens. Que se serait-il passé sans les performances d’Aymen Dahmen et Ali Mâaloul, qui ont sauvé l’équipe d’un naufrage face à un adversaire qui avait mieux maîtrisé la rencontre ? Kouki a remercié Dahmen «d’avoir été à la hauteur de son rôle de dernier rempart», et a félicité Ali Mâaloul «d’avoir délivré les deux centres parfaits menant aux deux buts, prouvant que ce genre de passes est dans son ADN». Toutefois, Mohamed Kouki ne doit pas rester les bras croisés en attendant les exploits individuels de ses joueurs clés pour assurer «des points importants».

