Discrimination : elle porte plainte pour l’absence de fête d’anniversaire.

Une habitante de Londres a porté plainte pour discrimination fondée sur l’âge et la grossesse contre son employeur, une société du secteur de l’immobilier. La justice a donné raison à l’employeur, s’appuyant sur le fait que « les autres employés n’auraient pas non plus été félicités pour leur premier anniversaire de travail à la date concernée. »

Une résidente de Londres, au Royaume-Uni, a déposé une plainte pour discrimination en raison de son âge et de sa grossesse contre son employeur, une société spécialisée dans l’immobilier. Âgée de 34 ans, elle a reproché à son ancienne entreprise de ne pas avoir célébré son anniversaire professionnel en août 2023, alors qu’elle avait récemment complété sa première année au sein de la société, comme l’indique le média The Standard ce jeudi.

Une volonté de limiter les messages

La salariée avait informé sa direction de sa grossesse en juin de la même année et avait remis sa démission en septembre. Elle a exprimé son regret que son anniversaire professionnel n’ait pas été mentionné dans une conversation groupée sur la messagerie WhatsApp, contrairement à ce qui avait souvent été fait pour d’autres salariés, ce qu’elle interprète comme un traitement lié à sa maternité imminente. De son côté, l’entreprise a déclaré avoir arrêté d’envoyer ce type de messages après que certains employés se soient « plaints du volume important de messages envoyés ».

La direction a précisé que seuls certains anniversaires étaient célébrés par un message, tels que celui d’un employé fêtant ses 20 ans dans l’entreprise. Elle a affirmé que si d’autres célébrations d’anniversaires professionnels avaient eu lieu, c’était en raison d’erreurs. La justice a tranché en faveur de l’employeur, en indiquant que « les autres employés n’auraient pas non plus été félicités pour leur premier anniversaire de travail à la date concernée. Par conséquent, la plainte pour harcèlement lié à la grossesse n’est pas fondée ».