Coupe de la CAF : le ST ne perd pas espoir au retour !

La défaite face à l’OC Safi a laissé le Stade Tunisien avec un handicap de deux buts à remonter pour le match retour à Radès, samedi prochain. Le score final au stade El Massira El Khadra ne reflète pas la performance des Stadistes, qui ont maîtrisé le jeu malgré le penalty accordé à l’OC Safi.

Khalfa et les Stadistes gardent l’espoir

La défaite contre l’OC Safi ne reflète pas la performance globale du Stade Tunisien lors de cette manche aller. Il sera nécessaire de déployer tous les efforts au retour pour accéder à la phase de groupes.

Au stade de la Marche Verte, les Bardolais ont subi la domination des Marocains de l’Olympique Club de Safi lors du second tour aller de la Coupe de la Confédération. Avec un handicap de deux buts à remonter, le ST devra faire preuve de détermination pour renverser la situation lors du match retour à Radès, prévu samedi prochain.

Au stade El Massira El Khadra, le score final ne correspondait pas à la dynamique du match, les Stadistes ayant maîtrisé et rivalisé avec leurs adversaires, tandis que les locaux ont bénéficié d’un coup du sort pour ouvrir le score. L’arbitre égyptien Mahmoud El Banna a accordé un penalty controversé à l’OC Safi, alors que la main du capitaine Marouen Sahraoui était parfaitement alignée à son corps.

Le penalty transformé par Sofian El Moudane a ainsi permis aux Marocains de prendre l’avantage, alors que le Stade commençait à accumuler ses temps forts depuis plus de dix minutes. En cherchant à bousculer l’OC Safi, le Stade a finalement laissé des espaces, permettant à Moussa Koné de profiter d’une infiltration ayant laissé Farhati et Sghaier sur le carreau. Bien que le score pénalise le Stade, celui-ci a montré de belles séquences de jeu et une grande détermination.

Une touche de réussite et de lucidité aurait pu permettre de surmonter les Marocains, mais Hedi Khalfa, Amine Allah Haboubi et Khemissi ne peuvent être tenus pour responsables, ayant seulement fait face à cette incertitude qui fait la richesse du football. Un ballon qui a frôlé le montant, un autre qui a rasé le poteau et un tir de la tête qui aurait pu changer le cours du match.

Le Stade a affiché de l’audace et même un certain style de jeu, même si un déséquilibre défensif à des moments cruciaux a compromis les espoirs bardolais. Face à des joueurs très réalistes, le Stade a manqué de précision. Il est clair que pour jouer contre des joueurs comme Ngoma, Rahmouni, Timoumi et Karmoun, il est impératif de bien marquer et d’imposer un marquage de zone pour limiter leurs incursions décisives.

Un mot sur la composition de l’équipe alignée en début de match. Bien que Chokri Khatoui ait choisi les meilleurs en défense, avec la paire Sahraoui-Sghaier dans l’axe, accompagnés de Saihi et Khalfa sur les flancs, au milieu, il a opté pour Mahamat Thiam et Boubacar Junior Camara comme pistons. Cependant, le profil de Rayan Smâali aurait mieux convenu à l’impératif de garder la possession et d’écarter le jeu face à un adversaire avide de contrôle.

Ce rôle dévolu à Wael Ouerghemmi n’a pas eu l’impact escompté sur la manœuvre stadiste et les attaques, alors que l’attaque, composée d’Amine Khemissi, Youssef Saafi et Amado Ndiaye, avait de nombreux atouts grâce à leur mobilité et leur vivacité. Le Stade a perdu au Maroc, mais il reste une manche retour pour inverser la tendance et changer le cours de la compétition.