Proche-Orient : frappes israéliennes ciblent infrastructures du Hezbollah au Sud-Liban

L’armée israélienne a déclaré que « la présence de ces infrastructures terroristes et l’activité de l’organisation terroriste Hezbollah constituent une violation des accords conclus entre Israël et le Liban ». Selon Ali Haidar Khalifeh, directeur général de l’usine de ciment visée, l’attaque a causé des pertes dépassant les 15 millions de dollars.

« La présence de ces infrastructures terroristes et l’activité de l’organisation terroriste Hezbollah constituent une violation des accords conclus entre Israël et le Liban », a précisé l’armée israélienne. Selon les termes du cessez-le-feu établi en novembre dernier, le Hezbollah devait retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière libano-israélienne.

À la suite de lourdes frappes israéliennes sur une cimenterie dans le sud du Liban la semaine passée, le président Joseph Aoun a déclaré que ces attaques répétées s’inscrivent « dans une politique systématique visant à détruire les infrastructures productives, entraver la reprise économique et saper la stabilité nationale sous de faux prétextes sécuritaires ». D’après Ali Haidar Khalifeh, directeur général de l’usine de ciment ciblée, l’attaque a engendré des pertes dépassant les 15 millions de dollars. « Toute la région dépend de notre production de ciment… Israël cherche tout simplement à empêcher la reconstruction des zones durement touchées dans le sud du Liban. C’est désormais une guerre contre la reconstruction », a-t-il confié à l’agence DPA.

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