Tournai inscrit les jeux de bourles et de fer au patrimoine immatériel.

Le jeu de bourles est pratiqué depuis le haut Moyen-âge dans l’ancien Comté de Flandre, et seize sociétés de jeu de bourles sont actuellement recensées en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le jeu de fer est pratiqué par quelque 350 féristes à Tournai, où les joueurs essayent de se rapprocher le plus possible de l’étaque en utilisant une queue de billard pour faire glisser les fers sur une longue table de bois.

Le jeu de bourles, pratiqué depuis le haut Moyen Âge dans l’ancien Comté de Flandre, compte actuellement seize sociétés recensées en Fédération Wallonie-Bruxelles, toutes situées en Wallonie picarde, dans l’arrondissement de Tournai-Mouscron. Ce jeu, également joué dans le nord de la France et en Flandre, oppose des équipes de quatre à cinq joueurs qui lancent de lourds disques en bois appelés « bourles », pesant 1,8 kg, sur une piste incurvée d’environ 25 mètres. L’objectif est de se rapprocher le plus possible d’une cible nommée « étaque », tout en évitant les bourles adverses qui constituent des obstacles.

De son côté, le jeu de fer est sans doute le jeu traditionnel le plus prisé à Tournai. Souvent décrit comme un hybride entre le billard et la pétanque, il demeure pratiqué aujourd’hui par environ 350 féristes. Les joueurs utilisent une queue de billard taillée en biseau pour faire glisser des fers (palets en métal) sur une longue table de bois, avec pour but de se rapprocher le plus possible de l’étaque, qui est la dernière d’une série de broches métalliques.

Le patrimoine immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles englobe les gestes, savoir-faire et modes d’expression transmis de génération en génération, suscitant un fort sentiment d’identité. Il inclut notamment les langues endogènes, les rituels et événements festifs, les pratiques culturelles reliant l’homme à la nature et les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.