Etats-Unis : Arrestation de la nounou ayant donné de l’antigel à un bébé de onze mois
Une baby-sitter de 59 ans a été interpellée le 3 octobre en Floride pour tentative d’empoisonnement d’un enfant de onze mois. Les forces de l’ordre ont retrouvé deux flacons d’antigel lors de la perquisition de son domicile.
Après plusieurs mois de fuite, une nourrice de 59 ans a été arrêtée le 3 octobre en Floride (États-Unis) pour tentative d’empoisonnement. Elle est accusée d’avoir fait ingérer de l’antigel à un enfant de onze mois sous sa garde en février dernier. Ce jour-là, la baby-sitter avait contacté la mère du bébé pour lui dire qu’elle allait le faire dormir, car il semblait particulièrement fatigué, rapporte la télévision locale WPTV ce mercredi.
Assistance respiratoire et arrêt cardiaque
Peu de temps après, la grand-mère du nourrisson est venue le récupérer et l’a trouvé plus profondément endormi que d’habitude. Malgré les changements de voiture, l’enfant ne s’est pas éveillé et a dormi pendant deux heures avant de se réveiller pour vomir une substance collante à forte odeur. La mère a alors conduit l’enfant d’urgence à l’hôpital, où les médecins ont dû le placer sous assistance respiratoire.
Son pronostic vital était engagé. La victime a subi un arrêt cardiaque mais a pu être réanimée. Les médecins, suspectant d’abord une infection respiratoire, ont finalement réalisé une analyse d’urine qui a révélé des cristaux oxydés, ouvrant deux possibilités : soit l’enfant avait une maladie génétique, soit il avait été empoisonné à l’antigel.
La thèse de l’accident écartée
La première hypothèse a rapidement été écartée, permettant ainsi de traiter le nourrisson, qui a finalement quitté l’hôpital. « Les séquelles à long terme dont il pourrait souffrir restent inconnues », a toutefois précisé la police, qui a rapidement suspecté la baby-sitter en raison des incohérences dans ses déclarations. Étant donné que le mari de la femme est garagiste, la possibilité d’un accident a un temps été envisagée.
Cependant, la perquisition de son domicile a changé la situation, car les forces de l’ordre y ont découvert deux flacons d’antigel. Selon les médecins, l’enfant avait ingéré le poison quelques heures avant les premiers vomissements. Après une brève incarcération, la suspecte, déjà accusée de faits similaires sur un autre bébé en 2014, a été libérée sous caution.

