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« Momifié : le cadavre découvert 15 ans après sa mort »

Le cadavre d’un homme en état de décomposition avancée a été retrouvé dans un appartement de Valence (Espagne) par les pompiers samedi après-midi. Les forces de l’ordre estiment que l’homme a trouvé la mort en 2013, année où il a été vu pour la dernière fois le 24 janvier.


Un enchaînement d’événements a conduit à une découverte macabre. Le corps d’un homme dans un état de décomposition avancée a été découvert dans la chambre d’un appartement à Valence, en Espagne, par les pompiers samedi après-midi. La victime, qualifiée de « très solitaire », aurait été décédée depuis environ quinze ans. Son corps, encore vêtu, était décrit comme étant « squelettique » et « momifié », selon les informations fournies par la police locale à El Pais.

L’homme gisait parmi des pigeons morts. Les pompiers ont repéré le cadavre en déployant leur échelle le long de l’immeuble, apercevant ainsi la dépouille depuis l’extérieur. Ils avaient été appelés pour un dégât des eaux causé par une canalisation bouchée, qui avait entraîné un reflux d’eau sur la terrasse du sixième étage, celle de la victime, provoquant des inondations chez des voisins.

Un décès en 2013 ?

La dernière apparition de l’Espagnol remonte au 24 janvier 2013, date à laquelle il s’était rendu à une réunion de quartier. Les autorités estiment qu’il est mort cette année-là. « Il était marié mais s’était séparé il y a de nombreuses années », a déclaré un voisin à RTVE. « Ses enfants ne venaient pas le voir, il n’avait aucun contact avec eux, c’est pourquoi aucun membre de sa famille n’a donné de nouvelles ni demandé ce qui lui était arrivé. »

L’homme, qui aurait aujourd’hui 86 ans, continuait à percevoir sa pension de retraite, et ses dépenses mensuelles, telles que les charges, les impôts et les factures d’énergie, étaient automatiquement débitées de son compte bancaire, comme l’explique Telecinco. Une source proche de l’enquête a indiqué que les enquêteurs privilégiaient l’hypothèse d’une mort naturelle ou d’un accident, écartant celle d’une intervention extérieure.