France

Le leader des Écologistes à Marseille ne nie pas la corruption de mineur.

Hassen Hammou est convoqué le 13 novembre devant le tribunal correctionnel pour corruption de mineur. Christine Juste, adjointe au maire de Marseille, estime qu’il aurait dû se mettre en retrait pour protéger les valeurs du parti.


Hassen Hammou devra se justifier devant la justice concernant des faits qu’il conteste. Récemment élu à la tête des Écologistes à Marseille, il a été convoqué le 13 novembre devant le tribunal correctionnel pour une affaire de corruption de mineur, selon les informations divulguées mercredi par le parquet.

Membre du bureau politique exécutif des Écologistes-EELV, Hassen Hammou fait l’objet d’une accusation de « corruption de mineur par un moyen de communication électronique », a précisé le parquet, confirmant une information parue dans La Provence.

Hassen Hammou ne prévoit pas de se mettre en retrait. Il explique avoir « donné rendez-vous à une femme » en ligne. « Je ne connaissais pas sa minorité », affirme-t-il. Lors de cette rencontre, il déclare avoir été « agressé par deux personnes » qui lui auraient volé ses biens. Ces derniers ont été condamnés par la justice pour ces faits.

L’ancien porte-parole régional d’EELV Paca a été élu mardi pour représenter les Verts dans la coalition de gauche pour les élections municipales des 15 et 22 mars prochains à Marseille. « Cela se transforme en procès politique », déclare Hassen Hammou, qui se considère comme une « victime » et refuse de se retirer.

Christine Juste, adjointe au maire de Marseille en charge de l’environnement, se dit « abasourdie » par la révélation de la convocation judiciaire. « Il y a la présomption d’innocence mais il aurait dû se mettre en retrait pour protéger les valeurs du parti », estime l’élue.