Droits de douane : La Chine ne se laisse pas intimider par Trump sur l’huile de cuisson
Le géant asiatique a regretté mercredi les menaces du président américain Donald Trump de cesser les importations d’huile de cuisson aux États-Unis en provenance de Chine. En 2024, les États-Unis étaient le plus gros acheteur d’huile de cuisson usagée chinoise, avec un achat de 1,27 million de tonnes (+ 52 % par rapport à 2023).
Tensions entre les États-Unis et la Chine, épisode 43.487. Le pays asiatique a exprimé mercredi son regret face aux menaces du président américain Donald Trump de stopper les importations d’huile de cuisson en provenance de Chine, soulignant qu’une guerre commerciale n’avait « pas de gagnant ».
Ce nouvel affrontement survient alors que les tensions commerciales entre les deux premières économies mondiales reprennent de l’ampleur. Le président américain a accusé mardi la Chine de cesser d’acheter du soja aux États-Unis et a déclaré que son pays pourrait, en représailles, mettre un terme aux importations d’huile de cuisson en provenance de l’Empire du Milieu.
« Il n’y a pas de gagnant dans une guerre commerciale ou une guerre des droits de douane. Elles ne servent les intérêts de personne », a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Les deux parties doivent négocier afin de résoudre les problèmes, sur la base de l’égalité, du respect et des bénéfices mutuels », a-t-il ajouté.
Les tensions commerciales entre Washington et Pékin se sont intensifiées depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui a désigné la Chine comme l’une des principales cibles de sa guerre commerciale. Une trêve, fragile, a été négociée depuis.
Cependant, lorsque Pékin a décidé la semaine dernière de renforcer les contrôles sur les exportations de terres rares, Donald Trump a annoncé de nouvelles surtaxes de 100 % sur les produits chinois, prenant effet le 1er novembre « ou avant ».
En 2024, les États-Unis étaient le premier importateur d’huile de cuisson usagée chinoise, utilisée notamment pour la production de biocarburants comme le biodiesel, avec un volume d’importation de 1,27 million de tonnes (+ 52 % par rapport à 2023).
