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M6 : « Pékin Express » débute pour la première fois dans un pays froid

La 21e édition de « Pékin Express », diffusée à partir du vendredi 7 novembre, se déroulera au Kazakhstan, où les candidats traverseront le pays du sud au nord et s’affronteront sur des épreuves « 100 % inédites » et toutes éliminatoires. Durant la trentaine de jours de tournage, les participants ont affronté des températures allant de -5 à -28 °C et une météo particulièrement imprévisible.

Après 20 saisons, vous pensiez avoir tout découvert de « Pékin Express » ? M6 a cependant une grande surprise pour les passionnés de l’émission. La 21e édition, qui sera diffusée à partir du vendredi 7 novembre, se déroulera au Kazakhstan, un lieu jamais exploré auparavant par le programme. Les candidats vivront une course entièrement filmée dans des conditions climatiques extrêmes, avec un froid glacial atteignant près de -30 °C.

« C’est la saison la plus difficile que nous ayons réalisée et la plus complexe pour les participants. C’est vraiment le retour des grandes difficultés », a déclaré le présentateur Stéphane Rotenberg lors d’une conférence de presse la semaine dernière.

Les huit nouveaux binômes traverseront le pays du sud au nord et lutteront lors d’épreuves « 100 % inédites » et toutes éliminatoires. 20 Minutes vous offre un aperçu des particularités et des obstacles de cette « Route des glaces ».

Un pays immense et des paysages diversifiés

Pour cette saison pleine de défis, « Pékin Express » a choisi de s’installer au Kazakhstan, en Asie centrale. Ce pays, dont la chaîne rêvait depuis le début de l’émission, était initialement envisagé dès la saison 1. « Nous avions souhaité le faire alors, car c’était la route logique du Transsibérien. Mais à l’époque, le Kazakhstan avait refusé le tournage », explique Stéphane Rotenberg.

Ce pays, le neuvième plus vaste du monde et le plus grand pays enclavé, offre des paysages enneigés ainsi qu’un territoire vaste et varié, cinq fois plus grand que la France. « C’est suffisamment grand, culturellement riche et surprenant. Tous les critères sont réunis pour avoir une édition de « Pékin Express » qui nous plaît », souligne le présentateur.

Selon Thierry Guillaume, le producteur de l’émission, « Plusieurs critères nous ont conduits là-bas. Nous avons besoin d’importantes disparités de niveaux de vie, d’infrastructures routières et d’une densité de population nous permettant de trouver des villages sur notre parcours. Une diversité de paysages est également nécessaire. Bien que nous soyons dans la glace, nous explorerons de réelles typologies différentes ».

Un froid glacial et des défis inédits

La neige constitue évidemment le point central de cette nouvelle saison. Et dans ce domaine, les candidats ont été bien servis. « Nous avons organisé un casting exactement comme d’habitude », précise le producteur. « Les gens ont postulé sans savoir où ils allaient. Une fois la sélection effectuée, nous leur avons annoncé qu’ils allaient participer à « la route des glaces ». L’accueil a été immédiat et très positif. J’étais un peu surpris car nous avons l’image de « Pékin Express » en short et au soleil. Je crois qu’ils ont immédiatement compris qu’ils allaient vivre quelque chose de nouveau et particulier. »

Durant les trente jours de tournage, effectué en février et mars derniers, les participants ont affronté des températures allant de -5 à -28 °C, avec une météo particulièrement capricieuse. « Il y avait des moments où, de manière brutale, le blizzard arrivait », se souvient Stéphane Rotenberg. « Ce qui est incroyable, c’est qu’en quelques minutes, les routes se bloquent, des congères se forment, tout s’arrête. » Une tempête devrait également survenir en surprise dans un des épisodes.

Ces conditions climatiques ont ajouté du piment à l’aventure – et des défis à la production – permettant de créer des épreuves totalement inédites, axées sur la neige et la glace : trek, patinage, ski… « Cela nous a bien sûr inspirés pour des épreuves que nous n’aurions jamais pu réaliser ailleurs », résume William Lebugle, directeur adjoint des programmes de flux externes de M6.

Moins de discussions et « plus de galères »

En dehors du froid et de la neige, peu de nouveautés sont à attendre concernant le déroulement du jeu. La saison sera plus courte et toutes les étapes seront éliminatoires, entraînant l’élimination d’un binôme dès le premier épisode.

Néanmoins, la chaîne a introduit quelques adaptations mineures dans le montage de son programme. Les téléspectateurs verront moins d’interviews et de discussions des candidats. « Nous accentuons le focus sur la course », précise le directeur adjoint des programmes de flux externes de M6. L’objectif ? Montrer « plus de galères » à travers un montage « plus immersif ».

« Avant de trouver un logement, les candidats rencontrent de nombreux refus, ce qui peut mener à de longues heures psychologiquement difficiles. Nous avions tendance à minimiser ces éléments dans les saisons passées. Cette édition marque un tournant vers l’authenticité, en mettant vraiment en avant la difficulté de faire « Pékin Express » ». Cette année, les candidats s’attendent donc à vivre de réelles épreuves.