Manifestation nationale du mardi 14 octobre : perturbations à prévoir.
Les syndicats s’opposent à « l’accord d’été », ces mesures adoptées par le gouvernement fédéral le 21 juillet. Le mardi 14 octobre, la manifestation s’élancera de la Gare du Nord, où les manifestants s’y rassembleront dès 10 heures.
Les syndicats s’opposent à « l’accord d’été », c’est-à-dire aux mesures adoptées par le gouvernement fédéral le 21 juillet. L’Arizona a notamment confirmé l’introduction d’un bonus-malus sur les pensions, marqué la réforme des retraites des fonctionnaires, militaires et conducteurs de train, changé les règles relatives au travail de nuit et pris d’autres mesures pour réformer le marché du travail.
Ces mesures sont contestées par les syndicats. Après la « marche pour un emploi de qualité » qui s’est déroulée à Namur fin septembre, la manifestation du 14 octobre fait partie de ce mouvement contre ce que les syndicats décrivent comme « la casse sociale de l’Arizona ».
Concernant les pensions, les syndicats exigent le retrait du malus proposé par le ministre des Pensions Jan Jambon. Ils demandent « des emplois de qualité et pas des contrats bidon« , ainsi qu’une réforme fiscale qui impose davantage les plus riches. La CSC, dans son appel à manifester, déplore que « que ce soit les femmes, les immigré(e)s ou encore les demandeurs et demandeuses d’emploi, tout le monde est sanctionné par les mesures discriminantes de l’Arizona« .
Les syndicats souhaitent rassembler un maximum de participants pour faire pression sur l’Arizona. Des acteurs de la société civile ont également été invités à se joindre à cette manifestation.
Concrètement, le mardi 14 octobre, la manifestation débutera à la Gare du Nord. Les participants se rassembleront à partir de 10 heures, le cortège partira à 10h45 en direction de la Gare du Midi. Des responsables syndicaux et des représentants de la société civile prendront la parole.
Des perturbations de circulation sont à prévoir sur l’ensemble du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, selon la zone de Police Bruxelles-Capitale. Ces perturbations pourraient durer jusqu’en début d’après-midi. La police recommande aux usagers de la route d’éviter de se rendre à Bruxelles ce jour-là et de privilégier le télétravail si possible. Si cela n’est pas faisable, il est conseillé d’utiliser le train pour se déplacer vers Bruxelles, et d’opter pour des modes de transport alternatifs (vélo, trottinette, etc.) à l’intérieur de la capitale.
Concernant les transports en commun, des perturbations seront également observées. La société flamande de transports publics De Lijn s’attend à de fortes perturbations, avec une offre de trams et de bus inférieure à la normale.
En Wallonie, le réseau du TEC sera aussi touché. La société wallonne de transports en commun a indiqué sur les réseaux sociaux que « des perturbations sont à craindre sur le réseau LETEC durant cette journée« . Elle invite les usagers à vérifier les horaires avant tout déplacement. Le 25 juin dernier, la SNCB n’avait pas été concernée par la grève mais avait connu une forte affluence due aux manifestants ayant choisi le train pour se rendre à Bruxelles. Pour ce 14 octobre, plusieurs centrales syndicales exhortent leurs membres à utiliser le train pour se rendre dans la capitale. Bien qu’aucun mot d’ordre de grève ne soit donné du côté des syndicats du chemin de fer, il est possible que des membres assistent à la manifestation. Les trains fonctionneront, mais des perturbations peuvent survenir.
Les syndicats du secteur de l’enseignement prévoient aussi de se faire entendre dans les rues de la capitale le 14 octobre. La majorité a appelé ses affiliés à participer à la manifestation, ce qui pourrait entraîner des perturbations dans le fonctionnement des écoles en raison de l’absence d’enseignants en grève. L’annonce récente de mesures d’économie de la Fédération Wallonie-Bruxelles, touchant plusieurs aspects de l’enseignement, pourrait accroître la présence des enseignants dans les rues. Certaines écoles ont déjà signalé qu’elles s’attendaient à ne pas pouvoir assurer tous les cours. En principe, même en cas de perturbations, les établissements scolaires doivent organiser un accueil pour les élèves présents.
Enfin, aucun vol ne sera effectué au départ des aéroports de Bruxelles et Charleroi durant cette journée.

