Garanties solides au CAB : un comité provisoire en place, et après ?
Il n’est pas acquis qu’un candidat se manifeste dans les semaines à venir. Le président actuel, Mohamed Larbi, est installé provisoirement pour deux mois.
Mohamed Larbi : tâche délicate
Il n’est pas acquis qu’un candidat se manifeste dans les semaines à venir…
La Presse — Décembre approche à grands pas ! Cette période a été fixée par le comité provisoire pour organiser une assemblée générale élective. Cependant, la question au CAB ne se limite pas à l’établissement d’un calendrier. Si la méthode administrative est appréciable, la pérennité du club requiert des revenus stables et un dirigeant capable de gérer les affaires.
Malheureusement, ces deux conditions ne sont pas réunies ou, pour être légèrement optimiste, prennent du temps à être satisfaites. Il est important de constater que la situation financière actuelle ne stimule pas l’envie de se lancer dans une telle aventure, car cela représente véritablement un défi ! De plus, les règles internes du club ne semblent pas «appâter» un éventuel candidat à la présidence du CAB.
En effet, un apport financier significatif est requis pour qu’un candidat puisse prétendre à cette fonction ! Les personnalités prêtes à assumer cette charge se font rares, particulièrement à Bizerte. Le président actuel, Mohamed Larbi, installé temporairement pour deux mois, mérite des éloges pour son courage à prendre les rênes dans une situation difficile.
Cela dit, le problème persiste ! C’est pourquoi le comité des Sages, composé d’anciens présidents, a un rôle crucial à jouer. Il doit soutenir le comité provisoire dans ses efforts tout en recherchant un président apte à diriger le club de la capitale du nord.
Écarter les candidatures «fantaisistes»…
Bien qu’il n’y ait pas encore afflux de candidats, il est hors de question d’accepter des candidatures «fantaisistes», comme ce fut le cas par le passé, mais qui ont été heureusement rapidement écartées. De nombreuses rumeurs circulent sur des personnalités qui pourraient envisager de se présenter à la présidence, mais rien de sérieux n’émerge pour l’instant.
Dans tous les cas, les autorités régionales doivent s’engager davantage en offrant un minimum de garanties. Répéter pour la énième fois «réunir les forces vives de la région» devient lassant. Encore faut-il qu’il y ait des forces vives…

