Trump : « Les États-Unis ne veulent pas nuire à la Chine » après l’annonce de droits de douane supplémentaires.
Donald Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social que les États-Unis veulent « aider la Chine, pas lui nuire » et a rassuré sur la situation en Chine, affirmant que « tout va bien se passer! ». Il avait auparavant estimé que la Chine « devenait très hostile » et avait menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires de 100% sur les produits chinois en raison des nouveaux contrôles sur l’exportation de terres rares.
Donald Trump a adopté un ton plus conciliant dimanche dans le cadre du conflit commercial entre Washington et Pékin, affirmant que les États-Unis souhaitent « aider la Chine, pas lui nuire« .
Il a indiqué sur sa plateforme Truth Social : « Ne vous inquiétez pas pour la Chine, tout va bien se passer! Le très respecté président Xi a juste eu un mauvais moment. Il ne veut pas de dépression pour son pays, et moi non plus« , deux jours après l’annonce de l’instauration par Washington de droits de douane additionnels de 100% sur les produits chinois.
Ce changement de ton intervient après que Donald Trump ait déclaré vendredi que la Chine « devenait très hostile« , menaçant de soumettre les produits chinois à des droits de douane de 100% en plus des tarifs déjà en vigueur depuis mai.
La situation s’est aggravée suite à la décision du gouvernement chinois de mettre en place de nouveaux contrôles sur l’exportation de terres rares ainsi que sur les machines et les technologies nécessaires à leur raffinage et transformation.
Donald Trump avait qualifié cette initiative d' »extrêmement agressive« , menaçant d’appliquer des droits de douane supplémentaires et envisageant d’annuler sa rencontre prévue dans deux semaines avec le président chinois Xi Jinping, dans le cadre du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en Corée du Sud.
Il a jugé : « Il n’est pas possible que la Chine soit autorisée à tenir le monde « en otage » mais cela semble être leur projet depuis un moment« , ajoutant que « beaucoup d’autres contre-mesures sont sérieusement à l’étude ».

