Accord de paix à Gaza : Netanyahu évoque des « immenses victoires » mais dit que « la lutte n’est pas terminée »
Le Sommet de la paix se tiendra lundi après-midi à Charm el-Cheikh sous la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi et de Donald Trump, avec la participation d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Selon un accord, les 48 otages ou dépouilles d’otages encore dans Gaza doivent être rendus à Israël ce lundi, en échange de la libération de 250 « détenus pour des raisons de sécurité » et de 1700 Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Ce dimanche est marqué par plusieurs annonces concernant le Sommet très attendu du 13 octobre. Selon une source proche des négociateurs, le Hamas ne devrait pas participer à la phase de transition pour gouverner Gaza.
Lundi après-midi, un « Sommet de la paix » se tiendra à Charm el-Cheikh, rassemblant plus de vingt dirigeants, sous la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi et de Donald Trump, en présence d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement. La présidence égyptienne a déclaré samedi que « le sommet vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale« . Israël a confirmé qu’aucun responsable israélien ne sera présent en Égypte. De son côté, le Hamas ne participera pas à la signature officielle, préférant plutôt agir par médiation qatarie et égyptienne.
Ce lundi, selon l’accord, les 48 otages ou dépouilles d’otages encore présents dans Gaza doivent être restitués à Israël. En retour, Israël s’engage à libérer 250 « détenus pour des raisons de sécurité », dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, ainsi que 1 700 Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des dizaines de camions chargés de nourriture, de carburant et de fournitures médicales ont traversé le passage frontière de Rafah, du côté égyptien, en attendant de pouvoir entrer dans la bande de Gaza.

