Madagascar : Air France ne suspend plus ses vols vers Antananarivo à cause des manifestations
Air France a annoncé ce dimanche avoir suspendu ses liaisons entre l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et Antananarivo depuis samedi et jusqu’au lundi 13 octobre inclus. L’aéroport international d’Antananarivo a prévenu que « certains vols peuvent être sujets à des perturbations ».
Air France a annoncé ce dimanche la suspension de ses liaisons entre l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et Antananarivo depuis samedi et jusqu’au lundi 13 octobre inclus. La compagnie évoque « la situation sécuritaire » sur l’île de Madagascar, en proie à des manifestations antigouvernementales.
La reprise des opérations « restera soumise à une évaluation quotidienne de la situation sur place », a précisé la compagnie. « Les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées », a-t-elle ajouté, en insistant sur le fait que « la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue ». Par ailleurs, Air Austral, qui relie l’Ile de la Réunion à Madagascar, a indiqué à l’AFP qu’elle avait annulé une rotation samedi, mais que ses vols étaient « maintenus » pour dimanche.
Dans un message d’information sur son site Internet, l’aéroport international d’Antananarivo a averti que « certains vols peuvent être sujets à des perturbations ». Des vols à destination de provinces malgaches, d’Éthiopie et d’Afrique du Sud ont pu décoller dimanche, tandis qu’un vol vers les Seychelles/Dubaï a été annoncé comme annulé pour cette journée. « En raison des événements qui se déroulent actuellement à Tananarive, il est vivement conseillé d’éviter tout déplacement et de rester à son domicile », a recommandé samedi l’ambassade de France à Madagascar dans un message à ses ressortissants.
Une unité de l’armée malgache, qui a appelé à la désobéissance, a déclaré dimanche prendre le contrôle de l’armée dans un pays secoué par des manifestations antigouvernementales, le président Andry Rajoelina dénonçant une « tentative de prise de pouvoir illégale ».

