Entrée en vigueur du nouveau système d’entrée dans l’espace Schengen
Le nouveau système européen d’entrée et de sortie (EES) entre en vigueur ce dimanche 12 octobre 2025 et s’applique à tous les voyageurs non européens, dont les Tunisiens, se rendant dans l’un des pays membres de l’espace Schengen. L’EES sera déployé progressivement sur six mois avant d’être pleinement opérationnel le 10 avril 2026.
Le nouveau système européen d’entrée et de sortie (EES) entrera en vigueur ce dimanche 12 octobre 2025, marquant une avancée significative dans la gestion des frontières extérieures de l’espace Schengen. Ce dispositif concerne tous les voyageurs non européens, y compris les Tunisiens, qui se rendent dans un des pays membres de cette zone.
Destiné à accélérer les contrôles aux frontières et à renforcer la sécurité, l’EES remplacera progressivement les tampons manuels apposés sur les passeports par un enregistrement numérique des entrées et sorties. Le système sera implémenté dans 25 pays de l’Union européenne, ainsi qu’en Suisse, en Norvège, en Islande et au Liechtenstein. L’Irlande et Chypre continueront d’appliquer temporairement des contrôles manuels.
En revanche, le Royaume-Uni, la Turquie, la Serbie et l’Albanie ne sont pas concernés par cette nouvelle réglementation.
Aucun enregistrement préalable ne sera requis pour les voyageurs. Lors de leur première entrée dans l’espace Schengen après le lancement du système, les autorités récolteront leurs empreintes digitales (quatre doigts) ainsi qu’une photo faciale numérique. Ces données, conservées conformément au Règlement général sur la protection des données (RGPD), permettront de faciliter les passages aux frontières grâce à des bornes électroniques.
Le déploiement du système se fera progressivement sur une période de six mois, pour devenir entièrement opérationnel le 10 avril 2026. L’EES a pour objectif de substituer le cachet manuel par une base de données numérique intégrée, afin de suivre la durée légale des séjours, d’éviter les dépassements pour les voyageurs sans visa, et d’améliorer la sécurité en identifiant les identités frauduleuses ou les abus liés aux régimes d’exemption de visa. Cette initiative précède la mise en place du Système européen d’autorisation de voyage (ETIAS), prévue pour le dernier trimestre 2026, après plusieurs reports depuis son annonce initiale en 2020.

