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Guerre Israël-Hamas : Libération des vingt otages et échange de prisonniers

Israël se prépare ce dimanche au retour des otages retenus dans la bande de Gaza, et la libération des otages de Gaza est attendue « tôt lundi matin », selon Shosh Bedrosian. En échange, Israël doit libérer 250 Palestiniens détenus pour des « raisons de sécurité », mais un responsable gouvernemental a précisé qu’Israël ne libérerait les détenus palestiniens qu’après confirmation que tous les otages ont été rendus.


Israël se prépare ce dimanche à accueillir les otages retenus dans la bande de Gaza. Le Hamas a promis de les libérer lundi matin, juste avant un sommet international en Égypte portant sur l’avenir du territoire palestinien, avec la participation de Donald Trump. Ces événements surviennent à la suite de l’accord de cessez-le-feu, qui est entré en vigueur vendredi et repose sur le plan en vingt points proposé par le président américain.

La libération des otages de Gaza est prévue pour « tôt lundi matin », a indiqué ce dimanche Shosh Bedrosian, porte-parole du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas, a également confirmé que « l’échange de prisonniers devrait débuter lundi matin comme convenu ».

Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche que son pays était prêt à accueillir « immédiatement » tous les otages retenus dans le territoire palestinien. Dans une communication, le vice-président américain J.D. Vance a mentionné que les otages pourraient être libérés à « tout moment ».

« Nous nous attendons à ce que nos 20 otages vivants soient libérés ensemble [et remis tous] en même temps à la Croix-Rouge et transportés dans six à huit véhicules », a déclaré Shosh Bedrosian lors d’un point de presse. Leur identité n’a pas été divulguée pour l’heure. Actuellement, 48 otages israéliens sont aux mains du Hamas, dont certains seraient décédés. La plupart d’entre eux ont été enlevés lors de l’attaque sanglante du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

En contrepartie, Israël doit libérer 250 Palestiniens détenus pour des « raisons de sécurité », parmi lesquels se trouvent de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens. Israël doit également libérer 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre. Cependant, un responsable gouvernemental a affirmé ce dimanche qu’Israël ne libérerait les détenus palestiniens qu’après confirmation que tous les otages ont été rendus.

Après le cessez-le-feu, cet échange fait partie d’un plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump. En parallèle au retrait déjà amorcé de l’armée israélienne, ce plan prévoit qu’à une phase ultérieure, le Hamas serait exclu de la future gouvernance de la bande de Gaza et que son arsenal serait détruit. Une source au sein du mouvement islamiste palestinien a déclaré dimanche que le Hamas avait renoncé à tout rôle dans un futur gouvernement à Gaza, où il avait pris le pouvoir en 2007. En revanche, le groupe refuse de se désarmer.

Donald Trump est d’ailleurs attendu lundi en Israël, pour la première fois depuis son retour à la Maison-Blanche. Après un échange avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le président américain s’exprimera devant le Parlement et rencontrera des proches d’otages. Il partira ensuite pour Charm el-Cheikh, en Égypte, pour co-présider avec son homologue égyptien Abdel-Fattah al-Sissi un « sommet pour la paix » à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays, dont Emmanuel Macron. Aucun responsable israélien ne sera présent au sommet, dont l’un des enjeux sera la future gouvernance de la bande de Gaza. Le Hamas ne sera pas non plus représenté.