L’Afrique subsaharienne, principal foyer des migrants en Tunisie.
Entre 2019 et 2024, la Tunisie a accueilli environ 14 570 résidents étrangers, selon les données du recensement général de la population et de l’habitat 2024 publiées par l’Institut national de la statistique (INS). Toujours selon l’INS, environ 33,2 % des étrangers établis en Tunisie entre 2019 et 2024 ont accédé au marché du travail, tandis que 57,2 % en sont exclus.
Entre 2019 et 2024, la Tunisie a accueilli environ 14 570 résidents étrangers, d’après les données du recensement général de la population et de l’habitat 2024 publiées par l’Institut national de la statistique (INS).
La majorité de ces résidents provient d’Afrique subsaharienne, représentant 33,6 % du total, ce qui souligne l’importance croissante de cette région dans les flux migratoires vers la Tunisie.
Les pays du Maghreb jouent également un rôle significatif dans ces mouvements, avec la Libye à 13,2 % et l’Algérie à 9,1 %. D’autres pays arabes comptent pour 17,9 % de ces flux. Les pays européens, notamment la France (8 %) et l’Italie (2,8 %), participent également à cette dynamique.
La présence étrangère se concentre principalement dans la région du Grand Tunis, avec des proportions notables à Tunis (37,3 %) et à Ariana (18,2 %). D’autres villes comme Sousse (11,3 %), Médenine (5,8 %) et Sfax (5,2 %) affichent également des chiffres significatifs. En revanche, des régions comme Siliana, Zaghouan ou Tozeur attirent très peu de migrants.
Les principaux motifs d’installation sont le travail (27 %), le regroupement familial et le mariage (23 %), ainsi que la poursuite des études (23 %), soulignant l’importance de l’emploi et de l’éducation dans les dynamiques migratoires.
Selon l’INS, environ 33,2 % des étrangers établis en Tunisie entre 2019 et 2024 ont intégré le marché du travail, tandis que 57,2 % y sont exclus.
En ce qui concerne le niveau d’instruction, 42,5 % des migrants détiennent un diplôme d’enseignement supérieur, 31 % ont un niveau secondaire, 8,7 % seulement un niveau primaire, tandis que 17,8 % n’ont aucune formation scolaire.

