Tunisie

Éducation : Analyse des comportements provocateurs, cible et timing.

Il a été noté que les établissements scolaires sont souvent ciblés par ceux qui souhaitent créer un climat de tension sociale. Le choix d’une prière collective dans un lycée est perçu comme une manipulation visant à recruter élèves et étudiants pour provoquer des troubles.

Violence enfants

Il est clair qui se cache derrière les récentes tentatives de perturber l’atmosphère au sein de nos établissements scolaires. La proposition d’une prière collective dans la cour d’un lycée en est une illustration.

La Presse — Utiliser un aspect religieux comme provocation révèle clairement les intentions de ceux qui le font. Ce qui suscite encore plus de soupçons, c’est le choix de la cible et le timing retenu.

La cible, en l’occurrence, est un établissement scolaire.

Cette enceinte, par excellence, a toujours servi aux acteurs souhaitant créer un climat de tension sociale. Ils manipulent élèves et étudiants dans l’espoir de provoquer un effet domino. Le recrutement pour ces actions se fait de la même manière que pour enrôler des élèves ou étudiants dans le trafic de drogue ou dans le prosélytisme religieux ou politique.

Il n’est pas surprenant de constater une hausse des saisies de grandes quantités de drogues. Les narcotrafiquants collaborent avec ceux qui nourrissent des intentions plus que douteuses vis-à-vis de notre pays.

Ce plan malveillant est orchestré de l’extérieur, avec des complicités internes.

Concernant le timing, il est évident que les positions souveraines de notre pays à ce moment précis dérangent plus d’un acteur.

Les instigateurs qui manipulent notre jeunesse cherchent à nous intimider et à provoquer des troubles.

Le recours à la religion comme couverture est le même piège déjà employé par le passé. Les comploteurs et leurs soutiens pensent que le caractère sensible de la question compliquera la réaction des autorités. Mais ils sous-estiment la perspicacité du Tunisien et sa longue expérience face à de telles manigances.

En tout état de cause, ce soudain acte de piété présenté sous la forme d’une prière collective est loin d’être innocent. Sinon, l’organisation aurait été demandée poliment, conformément aux préceptes coraniques, si tant est que cette prière soit réellement motivée par un souci de dévotion.

Il convient de rappeler à tous, qu’ils en soient conscients ou non, que les puissances visant à déstabiliser des pays comme le nôtre ont historiquement utilisé la religion à leur avantage. C’est cette dernière qui leur permet de s’infiltrer en douceur, grâce à l’attachement sincère de la majorité de la population à sa foi.

Quant à l’utilisation de la religion comme un cheval de Troie, il est nécessaire de dire à ces comploteurs et leurs complices que leurs manœuvres ne réussiront pas. Malgré certains qui se prétendent prêts à défendre ces démarches plus qu’équivoques.