Vanessa Paradis juge la « révolution féministe » actuelle « impérative »
Vanessa Paradis a déclaré à Madame Figaro qu’elle est « totalement féministe » et qu’elle a la « liberté de ses choix » ainsi que l’« indépendance ». Elle a également noté qu’elle n’a « jamais vécu ces drames que beaucoup de femmes ont subis » dans sa carrière entamée à l’âge de 14 ans dans les années 1980.
Vanessa Paradis se dit enchantée par la « révolution féministe » qu’elle a observée ces dernières années. Lorsqu’elle aborde sa longue collaboration avec Chanel, dont elle est l’une des figures emblématiques depuis son premier rôle d’égérie en 1991, l’artiste, qui sort aujourd’hui son nouvel album studio, *Le retour des beaux jours*, met en avant les bienfaits du féminisme contemporain.
« On est au cœur d’une révolution féministe et celle-ci est impérative », a-t-elle déclaré à *Madame Figaro*. « Comme c’est le cas pour toutes les révolutions, il y a certes des excès, mais des voix longtemps réprimées s’élèvent et c’est essentiel. » Concernant sa « féminité », particulièrement mise en avant lors de ses collaborations avec Chanel, Vanessa Paradis souligne que le féminisme « n’exclut pas » cette forme d’expression personnelle.
### Féminité et féminisme
« Cela ne m’empêche pas d’aimer les robes », a-t-elle plaisanté, ajoutant : « Je suis totalement féministe, mais j’ai de la chance : j’ai la liberté de mes choix et j’ai l’indépendance. Je gagne ma vie toute seule. »
En 2023, Vanessa Paradis a évoqué au même magazine le machisme qu’elle a pu constater durant sa carrière, débutée à l’âge de 14 ans dans les années 1980. « La misogynie, le machisme s’expriment de mille façons, je l’ai expérimenté – on croise en permanence des gens qui veulent vous imposer leur puissance ou leurs idées », avait-elle précisé à l’époque.
Fort heureusement, ses premières expériences dans le show-business ont été plutôt positives. « Je dois être née sous une bonne étoile : j’ai eu beaucoup de chance dès le début, car j’ai travaillé avec des hommes extraordinaires », s’était-elle réjouie, admettant n’avoir « jamais vécu ces drames que beaucoup de femmes ont subis ».

