France

«Benoît évoque sa première orgie sexuelle : on ne sait plus qui est qui»

Benoît, âgé de 39 ans et libertin assumé, a participé à une partie fine pour la première fois après « dix ans dans le milieu libertin ». La soirée a commencé à 21 heures et s’est terminée aux alentours de 4 heures du matin, avec une vingtaine de couples et une dizaine d’hommes et de femmes seuls présents.


À 39 ans, celui que l’on appellera Benoît n’est pas novice en matière de sexualité. Libertin avéré, avec une touche de BDSM, ce Breton est toujours prêt à explorer de nouvelles expériences. Récemment, lorsqu’il a eu l’opportunité de participer à une partie fine, il n’a pas hésité. « C’est quand même assez compliqué pour un homme seul », admet-il.

En « dix ans dans le milieu libertin », Benoît n’avait jamais été invité à ce qu’il qualifie d’« orgie » ou de « partie fine ». Son invitation lui est parvenue « sur recommandation » et parce qu’il « connaissait les organisateurs ». Curieux plus qu’inquiet, il s’est donc présenté seul, ayant la certitude que l’environnement serait sain, sans chemsex ni ce genre de pratiques, comme il le précise.

Le samedi soir de l’événement, les organisateurs avaient loué une salle qu’ils avaient transformée en « une espèce de club clandestin ». Dans cet espace, on trouvait un bar et un buffet d’un côté, une piste de danse et des alcôves pour des moments d’intimité, se souvient Benoît. Arrivé bien avant les autres invités pour aider à la mise en place, il plaisante : « C’est mieux que d’arriver alors que le bal a déjà commencé. »

L’hôte accueille les convives, « une vingtaine de couples et une dizaine d’hommes et de femmes seuls à parité ». Certains d’entre eux ajustent leur tenue à l’entrée, car, « si on a de la route et qu’on tombe sur un contrôle routier, c’est un peu moyen d’être habillé sexy ». Le dress code avait été fixé à « sexy chic », les hommes en pantalon de costume et chemise, les femmes en lingerie variée et affriolante.

Les festivités commencent tranquillement. « On mange, on passe au bar, on s’observe, on discute, on sympathise. Puis on va plus loin, selon les affinités et les envies de chacun », relate Benoît. Les premiers rapprochements se font souvent sur la piste de danse, avant de se diriger vers les coins câlins. Dans ce cadre, le code est clair : « Lorsque l’on est un homme seul, on est choisi ». Benoît a été choisi. « Ça a commencé à trois avec un couple. Puis en fin de soirée, c’était avec deux couples en même temps. Et là, on ne sait plus à qui appartient la jambe ou le bras », plaisante-t-il.

La partie fine, débutée à 21 heures, s’est achevée aux alentours de 4 heures du matin. « J’ai aidé à installer, j’ai participé et j’ai aidé à ranger aussi », poursuit-il. Expérience validée. Pour l’avenir, il envisage de réaliser un autre de ses fantasmes : « Avec un couple, où je m’acoquinerais avec la dame devant son mari, attaché, qui nous regarderait », imagine Benoît.