La revue de presse : le prix Nobel de la paix attribué à…
La question de la paix au Proche Orient est discutée, notamment concernant le rôle de Donald Trump et la nécessité d’une pression internationale sur le Hamas et Israël. Het Laatste Nieuws souligne que les États-Unis doivent continuer à soutenir jusqu’à ce qu’Israël accorde aux Palestiniens l’État qui leur est toujours refusé.
La question est largement débattue par les éditoriaux ce matin. Donald Trump, finalement, a-t-il, d’une manière ou d’une autre, contribué à la paix ?
L’accord en cours nous enseigne que la pression internationale a un impact, constate Het Nieuwsblad. Lorsque la Turquie, l’Égypte et le monde arabe exercent une pression sur le Hamas, et que les États-Unis et l’Occident pressent Israël, cela engendre des résultats. Pour espérer voir la paix émerger dans cette région, une pression équivalente doit persister. Cela doit s’appliquer au Hamas tout autant qu’à Israël.
Si Donald Trump a – par son implication au Proche-Orient – œuvré pour la paix, son œuvre, d’après ce commentaire, ne fait que commencer.
Het Laatste Nieuws réaffirme cette idée : il est impératif que les États-Unis continuent de faire pression jusqu’à ce qu’Israël accorde aux Palestiniens l’État qui leur est toujours refusé.
Rappelons que c’est l’Américain qui a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël. Celui qui, sur la scène intérieure américaine, montre de plus en plus de tendances autoritaires, qui envoie la Garde nationale dans des villes gérées par ses adversaires politiques, et qui fait comparaître l’ancien directeur du FBI pour avoir mené l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection de 2016. Celui qui, concernant la guerre d’invasion lancée par la Russie en Ukraine, n’a toujours rien entrepris.
Y parviendra-t-on ? La méfiance envers le Premier ministre israélien, Netanyahou, est bien connue. Cela vaut également pour le Hamas. Tous deux devront répondre devant les populations qu’ils dirigent. Tous les efforts et toute l’attention doivent maintenant se concentrer sur les étapes à venir. Ce moment auquel on ne croyait plus.
De plus, L’Echo souligne : « Il faut rappeler que la boussole doit rester le respect du droit international. L’ambition, trouver une solution fondée sur deux États, vivants côte à côte, en sécurité, pour que les atrocités vécues ne se reproduisent jamais ».
De Standaard, plus pessimiste, estime que le feu n’est que temporairement éteint. Tout le monde sait qu’il va bientôt reprendre. Même si les armes se taisent, une nation palestinienne viable, dans ses propres frontières, reste hors de portée.
L’étape réalisée n’est que la première, la plus simple.
Qui dirigera Gaza demain ? Tony Blair ? À qui, quelle autorité, quel leadership, le Hamas va-t-il rendre les armes ? Netanyahou fera-t-il la paix ?
Comment Donald Trump – vaniteux qu’il est – réagira-t-il s’il ne reçoit pas les honneurs qu’il pense mériter ? Ne va-t-il pas se détourner de ce Proche-Orient qui ne lui aura même pas valu un prix Nobel ?

