Guerre Israël-Gaza, 9 octobre 2025 : accord de paix, Trump en Égypte dimanche.
Le président américain Donald Trump a déclaré que « Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix pour Gaza lors de pourparlers à Charm el-Cheikh. Selon une source au sein du Hamas, les otages israéliens vivants, estimés à 20 sur les 47 détenus à Gaza, seront libérés en échange de près de 2000 détenus palestiniens.
Le président américain Donald Trump a déclaré être « fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix pour Gaza, lors de pourparlers indirects à Charm el-Cheikh, en Égypte. Sur son réseau Truth Social, il a ajouté que « Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue, les premières étapes en vue d’une paix solide, durable et éternelle. »
Une source au sein du Hamas, interrogée par l’AFP, a révélé que les otages israéliens encore vivants, estimés à 20 sur les 47 détenus à Gaza, seront libérés en une seule fois en échange de près de 2000 détenus palestiniens. De plus, « de premières cartes ont été présentées par la partie israélienne concernant le retrait de ses troupes. »
Selon une source palestinienne proche du dossier, l’accord sera signé jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les parties, impliquant plusieurs acteurs internationaux, y compris les États-Unis.
Qualifiant cela de « grand jour pour Israël », le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou doit convoquer son cabinet à 17 heures pour « ratifier l’accord et rapatrier tous nos précieux otages. » Cependant, les ministres de l’extrême droite ont jusqu’à présent refusé de mettre un terme à l’offensive à Gaza tant que le Hamas n’a pas été détruit.
À l’annonce de cet accord, une vague de joie a submergé Al-Mawasi, une zone centrale de la bande de Gaza où des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés par des frappes israéliennes se trouvent. Un journaliste de l’AFP a pu observer cette réaction sur place. Toutefois, ce matin, la Défense civile a signalé des frappes après l’annonce de l’accord.

