Kylian Mbappé : « J’essaie de marquer ma génération » comme Platini, Zidane
La cheville de Kylian Mbappé a été le centre d’attention de tous les suiveurs de l’équipe de France cette semaine. L’attaquant du Real Madrid a déclaré : « Je veux jouer, le coach veut que je joue, je pense qu’il n’y aura pas de problème ».
La cheville de Kylian Mbappé a attiré l’attention des observateurs de l’équipe de France cette semaine. Blessé avec le Real Madrid en fin de semaine, le capitaine de l’équipe nationale était incertain pour les matchs contre l’Azerbaïdjan et l’Islande, qualificatifs pour la Coupe du monde 2026, prévus vendredi et lundi. Toutefois, l’attaquant du Real Madrid devrait finalement participer aux rencontres.
« Je veux jouer, le coach veut que je joue, je pense qu’il n’y aura pas de problème », a déclaré Kylian Mbappé en conférence de presse au Parc des Princes ce jeudi. « Je me sens bien. Je vais m’entraîner aujourd’hui, c’est le dernier essai, mais je n’ai pas d’inquiétude particulière, j’ai envie de jouer et de continuer ce chemin vers la qualification pour la Coupe du monde. »
### Le record de Giroud dans le viseur
Au-delà de ce double affrontement contre des équipes à sa portée, Kylian Mbappé a des ambitions encore plus élevées. Il se fixe comme objectif la Coupe du monde au Canada, aux États-Unis et au Mexique l’été prochain, ainsi que le record de buts en sélection détenu par Olivier Giroud, qu’il considère « réalisable » et le souhait de laisser une empreinte historique avec les Bleus en arborant ce numéro 10 au dos, à l’instar de certains de ses prestigieux prédécesseurs.
« Quand tu observes les joueurs qui portent ce numéro, ce sont des joueurs qui ont marqué différentes générations », analyse Mbappé. « Platini a marqué sa génération, Zizou a marqué sa génération… J’essaie de marquer la mienne. C’est vraiment un numéro important dans l’histoire de l’équipe de France, même si je ne pense pas correspondre à ce profil de meneur de jeu. Mais au final, ce numéro a été porté par des joueurs qui ont apporté plus de bien que de mal à l’équipe de France. » Pas tous, cependant (Julien Faubert, on pense à toi).

