Guerre au Proche-Orient : Israël souligne que l’accord doit être approuvé par le gouvernement
Le président américain Donald Trump a déclaré que « Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix pour Gaza lors de pourparlers à Charm el-Cheikh, en Égypte. Selon une source palestinienne, l’accord sera signé jeudi en Égypte après quatre jours de négociations indirectes entre les belligérants.
Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il était « fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix pour Gaza, lors de pourparlers indirects à Charm el-Cheikh, en Égypte. Sur son réseau Truth Social, il a ajouté que « Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue, les premières étapes en vue d’une paix solide, durable et éternelle ».
L’armée israélienne a annoncé jeudi sur X qu’elle se préparait à accueillir les otages, tout en étant prête à faire face à « tous les scénarios ». Elle a appelé la population à ne pas revenir dans le nord de Gaza.
D’après une source du Hamas interrogée par l’AFP, les otages israéliens vivants, estimés à 20 sur les 47 détenus à Gaza, seront libérés en une seule fois en échange de près de 2000 détenus palestiniens. Par ailleurs, « de premières cartes ont été présentées par la partie israélienne concernant le retrait de ses troupes ».
Une source palestinienne proche du dossier a indiqué à l’AFP que l’accord devait être signé jeudi en Égypte, à l’issue de quatre jours de négociations indirectes entre les parties, tenues à Charm el-Cheikh avec la participation de plusieurs acteurs internationaux, y compris les États-Unis.
L’heure d’entrée en vigueur de l’accord sera annoncée le même jour et la libération des otages vivants, enlevés lors d’une attaque inédite du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, se fera « en fonction des conditions sur le terrain » à Gaza, selon une source du mouvement islamiste palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a évoqué « un grand jour pour Israël » et doit réunir son cabinet dans la journée pour « ratifier l’accord et rapatrier tous nos précieux otages ». Ses ministres de l’extrême droite ont jusqu’à présent refusé de stopper l’offensive à Gaza tant que le Hamas n’aura pas été détruit.
À l’annonce de cet accord, une vague de joie a envahi Al-Mawasi, une zone centrale de la bande de Gaza où se trouvent des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés par les frappes israéliennes, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. Cependant, ce matin, la Défense civile a fait état de frappes après l’annonce de l’accord.

