Nouveaux tarifs énergie en octobre : baisse du gaz, à profiter ?
Après un pic à 58 euros le mégawattheure en février, le cours du gaz a atteint un plancher de 31 euros le mégawattheure en août, restant entre 31 et 33 euros tout au long du mois de septembre. Plusieurs fournisseurs, dont Engie, Luminus et Octa +, proposent actuellement des tarifs de gaz historiquement bas, tandis que les prix de l’électricité sont également bas mais ne sont pas à un niveau record.
Après un sommet en février, où le prix du mégawattheure a atteint 58 euros sur le marché néerlandais, le coût du gaz a chuté à 31 euros en août. Ce tarif, observé en 2021 après la pandémie de Covid, se situe au-dessous des niveaux atteints pendant la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Depuis, le prix s’est maintenu entre 31 et 33 euros durant tout le mois de septembre.
En dépit des craintes, les conflits au Moyen-Orient, notamment en Israël et en Iran, n’ont pas eu d’impact négatif sur le marché énergétique. Par ailleurs, la consommation n’a pas été significativement affectée, car les températures n’ont pas encore baissé de manière marquée.
Les fournisseurs continuent donc à offrir des contrats fixes à des tarifs très compétitifs. Certaines entreprises, comme Engie, Luminus et Octa +, affichent les prix les plus bas jamais proposés depuis le début de la crise énergétique pour le gaz. Les tarifs de l’électricité sont également relativement bas, bien qu’ils ne soient pas à des niveaux record.
Les analyses montrent qu’il est avantageux pour ceux ayant un contrat fixe de comparer leur offre actuelle avec les nouveaux contrats disponibles sur le marché, qu’ils soient fixes ou variables. Même pour ceux qui privilégient la sécurité, signer un nouveau contrat fixe aux conditions d’octobre 2025 pourrait permettre d’économiser. Selon les estimations, une différence de plus de 400 euros par an est à prévoir pour un ménage moyen en comparaison avec les contrats signés en mars.
En général, les tarifs fixes proposés au printemps et en été sont souvent moins élevés, mais ils tendent à augmenter à la fin de l’automne. Une option bénéfique à considérer serait le « renouvellement anticipé », comme indiqué dans un article des Pigeons, permettant de fixer, au prix actuel, un abonnement qui commencera dans quelques mois. Cela garantirait un prix qui ne devrait pas diminuer significativement et protègerait les consommateurs d’éventuelles hausses futures.
Il est essentiel de prêter attention à plusieurs points. D’abord, notre comparaison se base seulement sur les tarifs de base de l’énergie ; pour les consommateurs à faible consommation, la part des « taxes » représente une proportion plus importante, rendant le choix de contrat moins influent sur la facture finale. Par ailleurs, les frais de résiliation varient selon les contrats : quitter rapidement un fournisseur signifie souvent perdre cette partie des frais, bien que les fournisseurs soient généralement compréhensifs lors d’un changement de contrat pour leurs clients. Enfin, les conseils dispensés ne tiennent pas compte des éventuelles réductions qui peuvent être appliquées ; ces dernières sont généralement accordées sous des conditions strictes, après paiement régulier des factures pendant au moins un an, et ne peuvent être revendiquées qu’une seule fois. Toutefois, pour ceux prêts à s’engager un an avec le même fournisseur tout en restant attentifs à changer par la suite, cela peut s’avérer financièrement intéressant.

