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L’EST préserve son invincibilité au classico : service minimum.

L’Espérance gagne le classico contre l’Etoile pour la quatrième fois consécutive, mais la courte victoire ne reflète pas la domination des « Sang et Or » durant la rencontre. Béchir Ben Saïd a réalisé un arrêt décisif à la 69’, ce qui a constitué un tournant du match.

Danho

Face à une équipe étoilée diminuée et semblant loin de son niveau habituel, les « Sang et Or » ont su maintenir leur invincibilité dans le classico, mais ont remporté le match avec un effort minimal. Ils auraient certainement pu faire mieux !

La Presse — Depuis quatre ans, l’Espérance l’emporte dans le classico face à l’Etoile. Cette tendance s’est confirmée dimanche dernier. Cependant, la victoire étriquée ne reflète en aucun cas la domination des “Sang et Or” tout au long de la rencontre, surtout en deuxième mi-temps.

Cela signifie que le score aurait dû être plus sévère, car lors de certaines occasions franches, le ballon a frôlé le but, comme le tir puissant de Houssem Tka qui est passé juste à côté (51’), la tête plongeante de Chiheb Jebali également à côté (54’) ou encore la frappe de Kouceila Boualia qui a heurté la transversale (62’). 

Sur ces deux dernières actions, Youssef Belaïli a été l’assistant de ces passes décisives. D’ailleurs, si l’ailier gauche algérien a bénéficié d’un large espace de manœuvre, c’est en grande partie grâce à l’avant-centre Florian Danho qui, bien qu’il n’ait pas marqué durant le classico, a exercé une forte pression sur la défense étoilée, permettant ainsi d’ouvrir des brèches pour l’Algérien. 

Cela dit, une faiblesse subsiste dans l’attaque des espoirs : l’achèvement de certaines actions où les attaquants effectuent le plus difficile pour finalement rater de peu le cadre. 

Ben Saïd : quel réflexe !

Dans ce match où les attaquants ont parfois négligé des occasions nettes, Béchir Ben Saïd a réalisé un arrêt décisif à la 69’ de la main gauche, avant que Guenichi ne dégage complètement le danger.

Cet arrêt a incontestablement été le tournant du match, car si la balle avait franchi la ligne, le récit du match aurait peut-être été différent. 

En défense, il est également rassurant de constater que des solutions de rechange existent. Suite à la sortie de Mohamed Amine Tougaï à la fin de la première mi-temps en raison d’une blessure, Khalil Guenichi a reculé pour épauler Yassine Meriah dans l’axe, laissant sa place au milieu à Onuche Ogbelu.

Et lorsque Chiheb Jebali a été remplacé par Hamza Jelassi, Guenichi a repris son poste au milieu de terrain. En résumé, la richesse de l’effectif dans les trois compartiments ne se traduit pas encore en résultats lors des grands matchs. Un travail supplémentaire reste à faire au niveau offensif pour améliorer le taux de réussite.

Au regard du volume de jeu produit, de la synchronisation et des combinaisons permettant de percer les défenses, les scores lors de ces matchs importants devraient être plus larges. Et sachant que la Ligue des champions est la référence de succès pour les “Sang et Or”, il est évident que des ajustements sont nécessaires, en attaque notamment, pour espérer progresser loin dans la compétition.