Tunisie : Zanzeri ne préside pas un Conseil ministériel sur les réformes financières.
La cheffe du gouvernement Sara Zafrani Zanzeri a présidé, mardi matin au Palais de la Kasbah, un Conseil ministériel consacré aux réformes financières structurelles. La ministre des Finances, Mechkat Salama El Khaldi, a présenté un exposé détaillant les politiques prévues en matière de dépenses publiques et de mobilisation des ressources de l’État.
La cheffe du gouvernement, Sara Zafrani Zanzeri, a conduit, mardi matin au Palais de la Kasbah, un Conseil ministériel axé sur les réformes financières structurelles. Ces réformes visent à promouvoir une justice sociale accrue et un développement équitable, comme l’a indiqué la présidence du gouvernement dans un communiqué.
En ouvrant les discussions, Zafrani Zanzeri a mis en avant l’importance de ces réformes pour réaliser la politique nationale et les directives du président de la République, Kais Saïed. Elle a souligné l’impératif de trouver un équilibre entre le rôle social de l’État et le soutien à la croissance économique.
La présidence a précisé que ces réformes prennent en compte les réalités nationales et internationales, tout en s’appuyant sur les principes constitutionnels qui garantissent un développement équitable entre les régions et les citoyens. Elles visent également à assurer un accès aux services essentiels tels que la santé, l’éducation, le transport et les infrastructures publiques.
La ministre des Finances, Mechkat Salama El Khaldi, a présenté un exposé détaillant les politiques envisagées concernant les dépenses publiques et la mobilisation des ressources de l’État. Ces initiatives ont pour objectif de créer des emplois, de réduire le chômage, de simplifier les procédures, de soutenir les entreprises communautaires, de renforcer le pouvoir d’achat et d’encourager l’investissement régional.
Les réformes incluent aussi la restructuration des entreprises publiques, le soutien aux secteurs stratégiques tels que l’agriculture, la santé, le transport et l’éducation, ainsi que le renforcement de la transition énergétique et écologique. Elles mettent en avant la nécessité de lutter contre l’évasion fiscale, d’intégrer l’économie parallèle, d’élargir l’assiette fiscale et de mobiliser les Tunisiens à l’étranger pour investir en Tunisie.

