Fédéral et Régions s’accordent sur le Plan national énergie-climat.
Le dossier du Pnec était bloqué depuis plusieurs mois jusqu’à l’adoption par la Flandre en juillet de son propre plan. Le Plan national énergie-climat prévoit des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 42,7% d’ici 2030 par rapport à 2005 dans les secteurs dits ESR.
Le dossier du Plan national énergie-climat (Pnec) était bloqué depuis plusieurs mois jusqu’à l’adoption par la Flandre, en juillet, de son propre plan, longtemps attendu. Vendredi, le gouvernement fédéral a pris acte de la version finale mise à jour de ce plan, ce qui constitue la dernière étape avant son adoption.
Le Pnec peut désormais être soumis à la Commission européenne, avec un retard de plus d’un an. La version précédente avait été rejetée en juin 2024 par l’exécutif européen, qui la jugeait insuffisante.
La Région bruxelloise, par le biais de son ministre de l’Environnement en affaires courantes, Alain Maron (Ecolo), a déclaré « prendre acte, sans plus » d’un accord « qui ne répond ni aux attentes de la population ni aux défis climatiques ».
« Le Pnec prévoit des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 42,7 % d’ici 2030 par rapport à 2005 dans les secteurs dits ESR (bâtiment, mobilité, agriculture, etc.), ce qui demeure très éloigné des engagements et obligations européens auxquels la Belgique est soumise, soit une réduction de 47 % », a indiqué le cabinet d’Alain Maron. Celui-ci a dénoncé le manque d’ambition de la Région flamande et le désengagement du gouvernement fédéral en matière climatique.
Le fédéral et les Régions, réunis au sein de la Commission nationale climat (CNC), ont également convenu de la répartition budgétaire du Fonds social climat. Sur 65 milliards d’euros alloués au niveau de l’Union européenne pour la période 2026-2032, la Belgique recevra 1,659 milliard d’euros répartis comme suit : 13,13 % pour le fédéral, 32,95 % pour la Wallonie, 43,42 % pour la Flandre et 10,5 % pour la Région de Bruxelles-Capitale.
