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Début des négociations aujourd’hui à 15h entre Israël et le Hamas au Caire.

L’émissaire américain Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, sont attendus en Egypte pour des pourparlers. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.


L’émissaire américain Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, doivent également se rendre en Égypte pour ces négociations.

Cette activité diplomatique, qui se déroule à deux jours du deuxième anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, fait suite à la réponse positive du mouvement islamiste palestinien au plan de paix proposé à la fin septembre par le président américain Donald Trump.

À Jérusalem, M. Netanyahou a annoncé samedi avoir demandé à son équipe de négociateurs de se rendre en Égypte, le pays médiateur dans cette affaire, pour « finaliser les détails techniques ».

Pourparlers indirects via médiateurs

Le média Al-Qahera News, lié aux services de renseignement égyptiens, a rapporté que le Hamas et Israël devraient tenir des discussions indirectes dimanche et lundi au Caire pour discuter de la libération des otages et des prisonniers en leur possession.

Donald Trump a averti qu’il ne « tolérerait aucun retard » dans la mise en œuvre de son plan, qui inclut un cessez-le-feu, la libération des otages dans un délai de 72 heures, le retrait progressif de l’armée israélienne de Gaza, le désarmement du Hamas et l’exil de ses combattants.

Il a précisé qu’Israël avait accepté une première « ligne de retrait » à une distance de 1,5 à 3,5 km à l’intérieur des frontières du territoire palestinien, et qu’un cessez-le-feu, préalable à l’échange de prisonniers, « entrera immédiatement en vigueur » dès que le Hamas l’aura accepté.

Poursuite des bombardements

Dans un discours télévisé, M. Netanyahou a déclaré samedi espérer que tous les otages retenus dans la bande de Gaza seraient rentrés chez eux dans « les prochains jours ».

Vendredi soir, le Hamas a déclaré être prêt à des négociations immédiates en vue de libérer les otages et de mettre fin à la guerre dans le cadre de ce plan. Le président américain a alors exhorté Israël à « arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, afin que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité ».

Malgré l’appel du président américain, Israël a continué ses frappes sur la bande de Gaza, faisant au moins 57 victimes parmi la population civile selon la Défense civile, qui opère sous l’autorité du Hamas.

De son côté, l’organisation islamique n’a pas évoqué la question de son propre désarmement. « Cela se produira soit diplomatiquement par le plan de Trump, soit militairement par nous », a insisté M. Netanyahu dans son allocution.

Comme chaque samedi soir, des manifestations appelant à la libération des otages ont eu lieu, notamment à Jérusalem et à Tel-Aviv. « Le peuple veut la paix », pouvait-on lire sur des pancartes.

L’attaque du 7 octobre a causé la mort de 1219 personnes en Israël, principalement des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours retenues en otage à Gaza, dont 25 sont décédées selon l’armée.

L’offensive de représailles israélienne a engendré au moins 67.074 décès à Gaza, également en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.