École effondrée en Indonésie : 17 morts, 50 disparus
Le bilan de l’effondrement de l’école Al Khoziny en Indonésie est désormais de 17 morts, avec une cinquantaine de personnes toujours portées disparues. Les recherches en cours ont été compliquées par un tremblement de terre survenu dans la nuit de mardi, interrompant brièvement les interventions des secouristes.
Le bilan de l’effondrement d’une école en Indonésie, survenu en début de semaine, s’est tragiquement alourdi à 17 morts, contre 14 précédemment, a déclaré ce samedi un porte-parole des services de secours. Environ cinquante personnes demeurent toujours portées disparues.
Une partie de l’internat de l’école Al Khoziny, située sur l’île de Java, s’est écroulée soudainement lundi alors que les élèves s’apprêtaient à participer aux prières de l’après-midi.
49 personnes toujours disparues
Les secouristes ont récupéré deux corps ainsi qu’une partie corporelle des décombres samedi, ce qui porte le total des décès à dix-sept, a indiqué Yudhi Bramantyo, le directeur des opérations de l’Agence nationale de recherche et de sauvetage (Basarnas), dans un communiqué. « Le processus d’évacuation est toujours en cours », a-t-il ajouté.
Cette information a été confirmée par le chef de l’agence locale de recherche et de sauvetage, Nanang Sigit. Les secouristes sont toujours à la recherche de 49 personnes disparues, a rapporté le chef de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Suharyanto.
Les recherches font peser des risques sur le reste du quartier
D’autres victimes pourraient être retrouvées, selon ses propos, alors que les secouristes disposent de matériel lourd comme des grues pour dégager les décombres. L’effondrement a été si violent qu’il a provoqué des vibrations ressenties dans tout le quartier. L’opération de sauvetage est complexe, les vibrations pouvant affecter d’autres zones. Un tremblement de terre survenu mardi nuit a également interrompu brièvement les recherches.
Plus aucun signe de vie détecté
Les familles des disparus ont consenti jeudi à l’utilisation d’engins lourds, après l’expiration de la période de 72 heures, souvent considérée comme la limite ultime de survie. Des responsables des secours ont précisé que plus aucun signe de vie n’avait été détecté, soulevant des craintes quant à un bilan humain encore plus lourd.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’effondrement, qui s’est produit lundi après-midi. Selon les premières constatations, des problèmes structurels et un bâtiment ne respectant pas les normes de construction seraient impliqués, selon des experts.

