Le tunisien Mouheb Snoussi agressé par les forces d’occupation.
L’équipe juridique a annoncé que 280 participants ont complété hier, vendredi 3 octobre 2025, les procédures devant le tribunal de l’immigration. Il est prévu qu’une centaine de participants qui ont signé le document d’« accélération de l’expulsion » et ont refusé de comparaître devant le juge israélien soient rapatriés aujourd’hui.
L’équipe juridique de la Flottille de la Résilience a fait savoir que les forces de l’occupation ont violemment agressé le participant tunisien Mouheb Senoussi, qui tenait un drapeau palestinien dissimulé sous ses vêtements. Il scandait des slogans pour la liberté de la Palestine au moment où le ministre de l’Intérieur de l’entité sioniste est entré dans le port d’Ashdod, menaçant les manifestants.
L’équipe a précisé que le moral de Mouheb Senoussi reste très élevé. Par l’intermédiaire de son avocat, il a adressé ses salutations au peuple tunisien et aux peuples libres, tout en appelant à continuer la pression pour libérer tous les participants.
Par ailleurs, l’équipe juridique a annoncé qu’hier, vendredi 3 octobre 2025, 280 participants avaient terminé leurs démarches devant le tribunal de l’immigration, dont 200 sans la présence d’avocats, tandis que les avocats ont accompagné les autres.
Les audiences reprennent aujourd’hui, les procès de 200 autres participants ayant été reportés à cette date. Dans un communiqué, l’équipe a précisé qu’en raison de la coïncidence avec le week-end, les audiences avancent lentement et qu’il est probable qu’elles se prolonge également demain.
Il a été souligné que sept juges avaient examiné les dossiers hier, tandis que seulement deux juges supervisent les audiences aujourd’hui. Une centaine de participants ayant signé le document d’« accélération de l’expulsion » et refusé de se présenter devant le juge israélien devraient être rapatriés aujourd’hui.
L’équipe juridique a rappelé que la signature de ce document ne représente en aucun cas une reconnaissance de la légitimité de l’entité occupante, et qu’elle a laissé aux participants le libre choix de le signer ou non.

