Plan de paix pour Gaza : Trump fixe un ultimatum au Hamas jusqu’à dimanche.
Le Hamas a jusqu’à dimanche 18 heures (heure de Washington) pour accepter le plan de paix pour Gaza de Donald Trump. L’armée israélienne a lancé le 16 septembre une offensive sur Gaza-ville, qu’elle présente comme le dernier bastion du Hamas.
Le Hamas a jusqu’à dimanche 18 heures (heure de Washington) pour accepter le plan de paix proposé par Donald Trump pour Gaza, a déclaré le président des États-Unis sur son réseau Truth Social. « Si cet accord de la dernière chance n’est pas trouvé, l’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas », a écrit le président américain, après que le mouvement islamiste palestinien a indiqué avoir besoin de plus de temps pour examiner la proposition de Washington.
« La plupart (des combattants du Hamas) qui restent sont cernés et piégés militairement, et ils n’attendent que mon signal, « GO », pour être rapidement exterminés », a également affirmé Donald Trump. Il « demande à tous les Palestiniens innocents de quitter immédiatement cette zone potentiellement très meurtrière pour d’autres parties plus sûres de Gaza », sans préciser de quelle « zone » il s’agissait exactement.
Quid du sort des Palestiniens ?
L’armée israélienne a lancé le 16 septembre une offensive sur Gaza-ville, qu’elle considère comme le dernier bastion du Hamas, poussant ses habitants à fuir vers le Sud. Elle a notamment exhorté les Palestiniens à s’installer dans une « zone humanitaire » à Al-Mawasi, sur la côte, où, selon elle, une aide, des soins médicaux et des infrastructures humanitaires leur seraient fournis.
Le plan de Donald Trump inclut un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages détenus à Gaza et le désarmement du mouvement palestinien, responsable de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre.
En réponse, Israël a mené une offensive dévastatrice dans ce petit territoire, entraînant des dizaines de milliers de morts et provoquant un désastre humanitaire. Depuis lors, les quelque deux millions d’habitants assiégés ont été déplacés à plusieurs reprises.

