Equipe de France : Tolisso, toujours pas soutenu par DD, espère encore
Corentin Tolisso n’a toujours pas été rappelé par Didier Deschamps pour les deux prochains matchs de l’équipe de France contre l’Azerbaïdjan et l’Islande. Tolisso a déclaré : « J’ai dit ce que j’avais à dire par rapport à l’équipe de France. Je n’y suis pas, c’est comme ça. Il faut que je travaille encore plus pour en faire partie. »
Caramba, encore raté ! Corentin Tolisso, élément clé de cet Olympique Lyonnais transformé et victorieux jeudi soir en Ligue Europa contre le Red Bull Salzbourg, n’a toujours pas été convoqué par Didier Deschamps pour les deux prochains matchs de l’équipe de France contre l’Azerbaïdjan et l’Islande.
Cela n’empêche cependant pas le sélectionneur de continuer à suivre ses performances, comme il l’a souligné en conférence de presse jeudi. « Il fait partie des pré-sélectionnés. Il peut être amené à être appelé », a assuré Deschamps. « Il réalise de très bonnes choses à Lyon après avoir lui aussi traversé des années difficiles avec des blessures. Il a fait partie de la génération victorieuse, je ne l’oublie pas. »
Cependant, comme c’est souvent le cas avec Didier Deschamps sur ce type de sujet, il convient de se focaliser sur la deuxième partie de sa phrase. Et celle-ci n’offre pas de bonnes nouvelles pour l’ancien milieu du Bayern Munich. « Mais je vois ça dans un avenir un peu plus lointain. À partir du moment où je fais certains choix sur des jeunes qui ont moins d’expérience et de temps de jeu, je préfère prendre cette option-là », a-t-il poursuivi.
Des mots qui n’empêchent pas le président de l’OL de continuer à croire officiellement en ses chances. Interrogé sur ce sujet après la victoire des Gones jeudi soir, Tolisso ne semble pas avoir abandonné. « J’ai dit ce que j’avais à dire par rapport à l’équipe de France. Je n’y suis pas, c’est comme ça. Il faut que je travaille encore plus pour en faire partie. J’ai vu ce que le sélectionneur a dit sur moi. Le plus important est de travailler, d’être le meilleur au quotidien. En tout cas, je n’abandonnerai pas, je ne lâcherai pas. Tant qu’il y a de l’espoir, j’y croirai », a prévenu le champion du monde 2018.
Le problème, parmi d’autres, c’est que depuis quelque temps le sélectionneur a pris l’habitude d’emmener avec lui de nombreux attaquants, intégrant même des joueurs au profil offensif parmi les milieux de terrain. Cela a été le cas avec Désiré Doué lors de la précédente sélection, et c’est encore le cas aujourd’hui avec Michael Olise, qui figure parmi les milieux avec les habituels Rabiot, Khéphren Thuram, Manu Koné et Eduardo Camavinga.
S’il maintient cette nouvelle démarche, avec un milieu allégé et une attaque très fournie, les places seront rares dans l’entrejeu en vue de la Coupe du Monde 2026 aux États-Unis, et Tolisso aura du mal à réintégrer un groupe auquel il n’a pas participé depuis l’Euro 2021, une éternité dans le football. Mais comme il le dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

