Ouverture de la 11ème édition des Rencontres chorégraphiques de Casablanca
La 11ᵉ édition des Rencontres chorégraphiques de Casablanca (RCC) s’est ouverte, mercredi soir à Casablanca, avec le spectacle du chorégraphe tunisien Imed Jemaa intitulé « Arboune ». Le festival, qui se poursuit jusqu’au 5 octobre, propose une vingtaine de spectacles venant de Tunisie, de Palestine, de Jordanie, du Liban, de Pologne, de Suisse, de France, d’Italie, d’Allemagne, d’Espagne et du Maroc.
La 11ᵉ édition des Rencontres chorégraphiques de Casablanca (RCC) a débuté, mercredi soir, à Casablanca, avec le spectacle « Arboune » du chorégraphe tunisien Imed Jemaa. Organisée par la compagnie Col’Jam, sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – département de la Jeunesse, cette édition met en avant des chorégraphes de renommée internationale et vise à établir des liens durables entre artistes, institutions et partenaires culturels.
Imed Jemaa, l’un des invités principaux de cet événement, présente son œuvre « Arboune », qui aborde la situation précaire des artistes après la pandémie de Covid-19 à travers le quotidien d’une famille tunisienne ordinaire, touchée par les conséquences de la crise. « Dans ce spectacle, je raconte la réalité d’un artiste sans statut, dans une société où l’art n’est pas reconnu à sa juste valeur. La crise sanitaire a amplifié cette précarité, mettant à jour des inégalités profondes », a déclaré Imed Jemaa lors d’un entretien avec la presse.
« A travers Arboune, je souhaite non seulement partager ce vécu, mais aussi rendre hommage à ceux qui, malgré tout, continuent de créer et de résister », a-t-il ajouté. Ahlam Al Morsli, co-directrice des RCC, a précisé que « ce festival incarne un engagement citoyen autant qu’un acte de résistance. A travers ces Rencontres, notre objectif est de promouvoir la danse contemporaine marocaine sur la scène internationale. »
Cette 11ᵉ édition introduit également un programme phare, « Arab Dance Platform », dédié aux compagnies du monde arabe, dans le but de renforcer les liens entre artistes arabes et structures culturelles internationales, tout en soutenant les jeunes chorégraphes locaux.
Le festival, qui se déroulera jusqu’au 5 octobre, propose une vingtaine de spectacles en provenance de Tunisie, de Palestine, de Jordanie, du Liban, de Pologne, de Suisse, de France, d’Italie, d’Allemagne, d’Espagne et du Maroc. Au programme figurent également un battle pour jeunes danseurs urbains et un bal chorégraphique inclusif ouvert au public. Des ateliers et des master classes seront organisés pour permettre aux danseurs marocains de se perfectionner et d’envisager une carrière internationale.

