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Barça – PSG : Qui peut prétendre être meilleur que Nuno Mendes ?

Nuno Mendes a été nommé homme du match après la rencontre du PSG contre le FC Barcelone. Achraf Hakimi a déclaré en conférence de presse que « Yamal va jouer contre le meilleur latéral gauche du monde : Nuno Mendes ».


«Moi c’est Nuno, et toi t’es qui putain ?». Cette célèbre réplique de Zlatan Ibrahimovic durant ses jeunes années à l’Ajax semble parfaitement résumer l’impression que Nuno Mendes a laissée mercredi soir à Montjuic. Pourtant, avant le match, les supporters barcelonais laissaient entendre que le latéral gauche du PSG allait se noyer sous la pression face à Lamine Yamal. La réalité a été tout autre.

Le jeune espagnol a certes semé le trouble dans les rangs parisiens, notamment avec une première prise de balle impressionnante, agrémentée de dribbles déroutants et d’une roulette déconcertante face à Nuno Mendes et Vitinha. Cependant, son talent a été rapidement contenu par le défenseur portugais. Le tournant du match s’est produit autour de la 20e minute, lorsque Nuno Mendes a stoppé avec autorité l’ailier barcelonais dans la surface, lui laissant un message clair : « pas ce soir, mon petit ».

Cet avertissement a immédiatement calmé les ardeurs de Yamal, qui n’a plus osé s’engager en un contre un sur le flanc droit, privilégiant les passes à distance plutôt que d’affronter Nuno. Ce scénario rappelle celui de la finale de Ligue des nations entre l’Espagne et le Portugal, incident anticipé par Achraf Hakimi, le jour précédent en conférence de presse. « Il (Yamal) va jouer contre le meilleur latéral gauche du monde : Nuno Mendes. Je le pense capable de stopper Lamine comme il l’a fait avec d’autres attaquants similaires », a affirmé le Marocain, capitaine en l’absence de Marquinhos.

Après avoir mis Yamal en garde, Nuno Mendes a pu se concentrer sur son jeu offensif, jaillissant avec puissance, courant avec agilité et perçant les lignes adverses comme un bulldozer. Sa première percée, mémorable, a débuté depuis sa propre surface de réparation, où une feinte de corps a permis d’éliminer la première ligne d’attaque du Barça, avant qu’il ne soit stoppé irrégulièrement par De Jong.

Alors que les supporters parisiens étaient préoccupés par une éventuelle blessure de Mendes, ils ont rapidement retrouvé le sourire en le voyant évoluer à nouveau avec aisance. C’est de lui qu’est venue l’initiative de la révolte du PSG, avec une nouvelle course dévastatrice qui a débouché sur une percée dans l’axe, surclassant Jules Koundé, avant d’offrir un assist à Mayulu pour le but égalisateur. Nuno, logiquement élu homme du match à l’issue de la rencontre, a eu du mal à se mettre en avant, fidèle à l’ADN parisien où le collectif prime sur les individualités.

« C’était un match serré mais on croit toujours en nous. On a des joueurs blessés, mais ceux qui ont joué aujourd’hui ont été exceptionnels. Senny (Mayulu), Ibrahim (Mbaye), Quentin (Ndjantou) qui est entré, il a été très bon. C’est ça dont on a besoin, des joueurs qui entrent pour nous aider et faire ce qu’on aime : jouer au football », a-t-il déclaré au micro de Canal+. « Aujourd’hui, on a montré nos qualités et même avec beaucoup de blessures, on était au top niveau. On sait que ça va être plus difficile cette saison car tout le monde veut jouer contre nous et nous battre, mais on entre toujours sur le terrain pour gagner. »

Il a fallu une relance de notre consœur Margot Dumont pour qu’il accepte finalement de parler de lui. « Je suis rapide donc j’essaie de profiter de ma qualité. Après, si je mets le ballon où je veux, ça aide. Je pense que j’ai bien fait mon boulot, je suis content. » Les supporters parisiens (et portugais) peuvent également l’être, car ils disposent de ce qui se fait de mieux au monde à ce poste.