Quintin confirme l’objectif de déployer des militaires à Bruxelles d’ici fin 2023.
Le ministre de la Défense a déclaré que le déploiement de militaires pour des missions spécifiques sur le territoire national n’est envisagé au mieux qu’à partir du mois d’avril et de façon plus réaliste pas avant les vacances d’été. M. Quintin a indiqué que des réunions bilatérales ont déjà eu lieu pour établir le cadre juridique et que les militaires ne sont pas là pour remplacer de la capacité policière mais fournir un appui « subsidiaire ».

« Je souhaite être très clair sur ce point. Je soutiens l’idée d’un déploiement de militaires pour certaines missions sur le territoire national, mais sans leur attribuer les mêmes prérogatives et missions que celles de la police. Cela n’est ni nécessaire ni souhaitable. La situation actuelle en matière de sécurité dans notre capitale doit nous alarmer tous […]. Il ne s’agit pas d’un échec de la police. Nos policiers font leur travail. Et ils le font bien. Toutefois, nous devons changer de direction. Nous devons donc examiner comment renforcer nos dispositifs« , a déclaré le ministre à la Chambre en réponse à de nombreuses interrogations.
Pas avant avril selon le ministre de la Défense
Le ministre de la Défense n’envisage pas, pour l’instant, ce déploiement avant le mois d’avril, et de manière plus réaliste, pas avant les vacances d’été. Il souhaite finaliser et faire adopter à la Chambre son projet de « code militaire« , qui définirait en particulier les missions policières qui pourraient être confiées aux militaires. « Comme je l’ai déjà annoncé, ma volonté est de voir cette mesure mise en œuvre avant la fin de l’année« , a souligné M. Quintin. Des réunions bilatérales ont déjà eu lieu afin d’établir le cadre juridique, les scénarios de déploiement, etc. Une opération qui pourrait être envisageable sur la base du protocole de 2003 en attendant le « code » de M. Francken, comme l’a précisé le ministre de l’Intérieur, qui a été clair : les militaires ne sont pas là pour remplacer la capacité policière mais pour fournir un soutien « subsidiaire« .

