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Guerre Israël-Gaza : le Hamas souhaite modifier le plan Trump pour Gaza

Les négociateurs du mouvement islamiste ont tenu des discussions mardi à Doha avec les médiateurs qataris et égyptiens ainsi que des responsables turcs, ajoutant que le Hamas avait besoin de « deux ou trois jours tout au plus » pour donner sa réponse.

Six personnes ont été tuées en septembre dans une attaque israélienne visant des responsables du Hamas réunis à Doha pour discuter d’une proposition de cessez-le-feu.


Les négociateurs du mouvement islamiste ont discuté mardi à Doha, la capitale du Qatar, avec des médiateurs qataris, égyptiens et des responsables turcs, selon une source anonyme, précisant que le Hamas aurait besoin de « deux ou trois jours tout au plus » pour formuler sa réponse.

Le plan proposé par le président américain, approuvé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inclut un cessez-le-feu, la libération de tous les otages détenus par le Hamas, le désarmement de ce mouvement et un retrait progressif d’Israël de la bande de Gaza.

Cependant, le Hamas « souhaite modifier certaines clauses comme celle sur le désarmement et l’expulsion des cadres du Hamas » du territoire, d’après cette même source.

Les dirigeants du Hamas exigent également des « garanties internationales » pour s’assurer qu’Israël se retire complètement de la bande de Gaza et qu’il n’y aura plus d’assassinats, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ce territoire, a-t-elle ajouté.

Deux opinions se distinguent parmi les membres du Hamas.

En septembre, une attaque israélienne a tué six personnes réunies à Doha pour discuter d’une proposition de cessez-le-feu.

Une autre source proche des négociations a déclaré à l’AFP qu' »il existe deux opinions au sein du Hamas » concernant le plan américain.

« La première soutient l’approbation inconditionnelle, car la priorité est un cessez-le-feu dans le cadre des garanties données par Trump, avec des médiateurs veillant à ce qu’Israël mette en œuvre le plan », a précisé cette source.

« La seconde émet de sérieuses réserves concernant des clauses clés, rejetant le désarmement et les expulsions (…) Elle privilégie une approbation conditionnelle, assortie de clarifications reflétant les exigences du Hamas et des mouvements de la résistance », a-t-elle conclu.