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Droits TV : Ligue 1 + lancé, les clubs ne perçoivent pas moins que prévu

Les clubs français vont percevoir une enveloppe de droits TV de 142 millions d’euros, après déduction des 16 millions de commissions pour les distributeurs. Le futur champion de France touchera 30,1 millions d’euros, tandis que le dernier percevra 3,72 millions d’euros.


Alléluia ! Selon nos confrères de L’Equipe, il a été annoncé ce mercredi que les clubs français bénéficieront d’une enveloppe de droits TV supérieure aux prévisions initiales, grâce au lancement réussi de la nouvelle chaîne Ligue 1 +, qui compte actuellement 1,026 million d’abonnés. Cette situation est à la fois encourageante et, surtout, décevante, tant le montant semble dérisoire.

Les prévisions estivales initiales établissaient le gâteau à se partager pour l’ensemble des droits domestiques et internationaux à 80,4 millions d’euros, après déduction de toutes les charges (CVC, taxe Buffet…). Cependant, ce montant a légèrement augmenté. Avec un chiffre d’affaires de 142 millions d’euros, après soustraction des 16 millions d’euros de commissions pour les distributeurs, la LFP va pouvoir accorder une augmentation significative aux clubs. Le futur champion de France recevra 30,1 millions d’euros, tandis que le dernier classé percevra 3,72 millions d’euros.

Les objectifs revus à la hausse

Ces sommes restent tout de même jugées insuffisantes, reflet d’une politique de droits TV ayant souvent échoué ces dernières années. En optant pour un lancement en solo et en créant sa propre plateforme de diffusion, la Ligue était consciente que les revenus générés par une chaîne dont l’abonnement coûte entre 15 et 20 euros par mois (selon l’engagement sur douze mois) ne sauraient égaler ceux du passé.

Néanmoins, après un démarrage très prometteur, nettement au-delà des attentes — la LFP espérait 1,15 million d’abonnés d’ici la fin de la saison —, la Ligue est désormais en mesure d’ajuster ses ambitions à la hausse. Peut-être que les clubs bénéficieront d’un petit bonus dans les mois à venir si la tendance de croissance se poursuit ?