Procès de Cédric Jubillar : La meilleure amie de Delphine attendue à la barre.
Anne, l’amie du couple Jubillar, a témoigné que Cédric « rabaissait verbalement » Delphine et qu’il occupait « toute la place » dans leur relation. Delphine Jubillar, mère de deux enfants, s’est volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, sans laisser la moindre trace.
Que dit la famille de Delphine de Cédric ?
Notre journaliste Caroline Politi nous informe sur le procès de Cédric Jubillar, ce mercredi. Hier, la famille de Delphine a été entendue.

Le délitement de la relation entre Cédric et Delphine
Anne, amie du couple depuis 2016, est témoin du délitement de leur relation. Cédric « rabaissait verbalement » Delphine, raconte-t-elle, occupant « toute la place ».
Delphine, quant à elle, était exaspérée par l’incapacité de son mari à conserver un emploi.
Le couple Jubillar vu par Anne
L’audience débute avec le témoignage d’Anne, une amie du couple Delphine et Cédric. Elle a rencontré les Jubillar en 2016 grâce à leurs enfants et a rapidement noué une relation étroite avec Delphine.
Elle se remémore qu’à leur rencontre, en 2016, ils étaient « relativement complices, avec quelques gestes affectueux ».
La course aux places pour le public
Comme chaque matin, une longue file d’attente s’est formée devant le palais de justice d’Albi dès l’aube. Les premiers arrivants se sont présentés vers 6 heures du matin pour espérer entrer dans la salle principale.

La meilleure amie et les collègues de Delphine à la barre
Cette septième journée d’audience sera dédiée à la vie de Delphine à travers le témoignage de l’une de ses amies les plus proches et de plusieurs collègues infirmières. « On va revenir sur ce que Delphine était capable de livrer à son entourage amical, social et professionnel », anticipe Laurent Boguet, un des avocats des enfants du couple, Louis, 11 ans, et Elyah, 6 ans.
L’audition de sa meilleure amie Anne, dont les enfants fréquentaient la même école, devrait offrir à la cour un aperçu inédit des incertitudes des derniers mois de la vie de Delphine Jubillar, qui envisageait de prendre un appartement et de recommencer sa vie.
« Finalement, on ne sait jamais véritablement comment fonctionnent les gens quand la porte de leur intérieur se referme derrière eux », souligne Laurent Boguet. « Et pour autant, c’est l’impérieux devoir d’une cour d’assises que d’essayer d’apprécier un petit peu les tensions qui pouvaient exister. »
Une famille effondrée de chagrin
Mardi, les trois magistrats et les jurés ont entendu la sœur et les frères de Delphine Jubillar, ainsi que ses cousines, sa tante et son oncle qui, tous unis dans la douleur, ont décrit une personnalité rayonnante, « pilier » de la famille. « Elle était tout pour nous, elle était comme une fille », a déclaré sa tante maternelle, en larmes à plusieurs reprises, à qui Delphine s’était rapprochée après la mort de sa mère atteinte de démence en 2016.
Tous ont exprimé à quel point il leur semblait « impensable » que Delphine disparaisse, tant elle « aimait ses enfants ».
Bonjour, et bienvenue dans ce live consacré à la septième journée du procès de Cédric Jubillar
Un accusé clamant son innocence, une défense qui conteste l’enquête, mais sans pistes alternatives solides. Jusqu’au 17 octobre, 20 Minutes vous offre les moments marquants du procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine. L’infirmière dévouée, mère de deux enfants, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, sans laisser la moindre trace. Il n’y a ni corps, ni aveux dans ce dossier.

