Xiaomi 17 Pro : un écran inédit et pratique pour l’iPhone 17.

Le Xiaomi 17 Pro a été lancé fin septembre en Chine à partir de 4 999 yuans (environ 600 euros). Il est disponible en plusieurs configurations allant jusqu’à 1 To de stockage.

Lors d’un bref temps de prise en main à Pékin, j’ai pu découvrir le nouveau Xiaomi 17 Pro. On peut dire que la marque chinoise vise une crédibilité premium encore plus affirmée.

Le smartphone affiche clairement une inspiration tirée d’Apple, que ce soit dans son nom, son design ou sa stratégie marketing évoquant fortement l’iPhone 17 Pro. Xiaomi ne fait même plus mystère de cette approche, allant jusqu’à sauter la version 16 pour s’aligner sur la numérotation de son rival californien.

Au-delà de l’apparence, que vaut réellement ce 17 Pro ? Voici mes premières impressions.

Design : du déjà-vu très bien exécuté

Dès la première prise en main, le Xiaomi 17 Pro se distingue par son design très similaire à celui de l’iPhone 17 Pro. Les lignes sont épurées, les angles adoucis, et le bloc photo s’intègre harmonieusement dans une coque en aluminium qui témoigne d’une maîtrise industrielle.

Le format est compact, avec des dimensions de 151,1 x 71,8 x 8,0 mm pour un poids de 192 g, rendant l’appareil très agréable à tenir. Le dos offre une excellente adhérence tout en restant élégant. De nombreuses coques officielles visuellement réussies viennent protéger ce modèle.

La véritable surprise se cache à l’arrière : Xiaomi a intégré un second écran AMOLED, discret mais fonctionnel, à la partie supérieure du dos, similaire aux Mix Flip de la marque. Cette originalité n’est pas qu’esthétique, comme nous le verrons.

Affichage : lumineux devant, malin derrière

L’écran principal est un AMOLED LTPO de 6,3 pouces, avec un taux de rafraîchissement adaptatif de 1 à 120 Hz et une luminosité de crête communiquée à 3 500 nits.

En pratique, l’affichage m’a semblé extrêmement lumineux, parfaitement lisible sous le soleil de Pékin. Les contrastes sont nets, les couleurs bien équilibrées, et la fluidité est déjà très convaincante pour un usage quotidien.

En revanche, c’est l’écran secondaire à l’arrière qui retient l’attention. Je l’ai utilisé pour jouer à Angry Birds avec une coque-manette adaptée : l’expérience était fun et légèrement nostalgique, même si l’écran reste un peu petit pour des sessions prolongées, évoquant une Game Boy miniaturisée.

Ce second écran permet également d’afficher l’heure, des notifications, une capture d’écran précise (comme un texte, un itinéraire, un script pour une vidéo, etc.) ou un moyen de transport comme un billet de train ou d’avion. Son utilisation hybride semble à la fois ludique et potentiellement très pratique.

Cependant, je m’interroge sur l’utilité de ce petit écran quand il suffirait d’allumer l’écran principal pour voir ces informations. Peut-être pour économiser la batterie, ou pour afficher différentes notifications selon les écrans.

L’écran arrière peut également servir de viseur pour réaliser des selfies avec les capteurs arrière, offrant une qualité d’image supérieure à celle des caméras frontales habituelles. Une idée judicieuse permettant d’allier qualité et cadrage précis pour les photos de groupe.

Une autre fonctionnalité qui pourra séduire les utilisateurs d’Instagram : la possibilité pour la personne photographiée de bénéficier d’un retour visuel afin d’ajuster sa pose. Toutefois, cela reste compliqué sauf si la photo se prend en x1, ce qui implique que le sujet ne soit pas trop loin de l’écran secondaire.

Cependant, cette préoccupation pourrait être résolue avec le Xiaomi 17 Pro Max, qui offre des écrans plus grands, en particulier à l’arrière, qui passe de 2,7 à 2,9 pouces.

Logiciel : HyperOS en progression

Le Xiaomi 17 Pro fonctionne sous Android 16 avec la surcouche HyperOS, ici en version 3.0.6.3. Une fois de plus, Xiaomi semble privilégier la simplicité : l’interface est plus dépouillée que les premières versions parfois trop chargées de MIUI.

Cela dit, le changement peut être déroutant pour ceux qui viennent d’une autre marque : certains réglages sont placés différemment, mais l’ensemble reste fluide et bien pensé.

Xiaomi affirme ici une meilleure intégration de ses services et un lien plus fort avec son écosystème. Cette affirmation est surtout valable en Chine, où Xiaomi propose de nombreux produits indisponibles en Europe, notamment dans le secteur de l’électroménager.

Performances : à confirmer

La version que j’ai testée était équipée de 16 Go de RAM et du tout nouveau Snapdragon 8 Gen 5 Elite, gravé en 3 nm et cadencé jusqu’à 4,6 GHz sur son cœur principal. Autant dire que, sur le papier, c’est un appareil redoutable.

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Je n’ai malheureusement pas pu tester ses performances sur des jeux gourmands ou du multitâche intense, mais les premières interactions dans l’interface étaient parfaitement fluides (et c’est un bon point !). Reste à voir si ce SoC haut de gamme tiendra toutes ses promesses lors d’une utilisation intensive.

Photo : Leica en renfort, comme une habitude

La collaboration avec Leica se poursuit, et cela se ressent dès les premiers clichés. Le Xiaomi 17 Pro est équipé d’un triple module de 50 MP : un capteur principal Light Fusion 950L, un ultra grand-angle et un téléobjectif x5, Leica s’occupant des lentilles et contribuant à la conception des capteurs.

Les photos que j’ai pu prendre semblaient très détaillées, avec une belle restitution des couleurs, sans excès de saturation.

Encore difficile de se prononcer sans tester en basse lumière ou dans des situations plus complexes, mais la première impression est positive, notamment avec son zoom x10 « qualité optique », comme dirait Apple. Cependant, en réalité, c’est le téléobjectif x5 qui viendra recadrer une partie de l’image pour doubler le zoom. Un type de zoom numérique, transformé par post-production instantanément.

Et l’idée d’utiliser ces capteurs arrière pour les selfies via le second écran apporte une réelle valeur ajoutée en termes de qualité d’image.

Note de l’éditeur : nous attendons de recevoir d’autres photos réalisées avec le Xiaomi 17 Pro, en HD et sans cadre rouge. Les images insérées ici ont été compressées via WeChat.

Autonomie et recharge : à tester

Je n’ai pas eu le temps de tester l’autonomie dans des conditions réelles. Cependant, Xiaomi annonce une batterie de 6 300 mAh, avec une recharge filaire à 100 W et sans fil à 50 W, ainsi que la recharge inversée. Sur le papier, cela semble très solide.

Il conviendra d’évaluer comment cela se traduit avec l’écran secondaire actif, le taux de rafraîchissement adaptatif et les exigences liées au SoC.

Prix et disponibilité

Le Xiaomi 17 Pro a été lancé fin septembre en Chine à partir de 4 999 yuans (environ 600 euros). Il sera probablement vendu à un prix plus élevé lors de son arrivée en Europe et en France, mais son prix exact n’est pas encore connu.

Il sera disponible en plusieurs configurations, allant jusqu’à 1 To de stockage. La sortie européenne n’a pas encore été officialisée, mais on peut s’attendre à une communication d’ici le MWC 2026.

Mon premier verdict

Le Xiaomi 17 Pro fait forte impression dès les premiers instants. Sa finition, son double écran, son orientation premium claire et sa coopération avec Leica en font un concurrent sérieux dans le secteur des smartphones Android haut de gamme.

Xiaomi ne se contente plus de suivre le marché, il souhaite clairement créer son propre tempo. Avec ce 17 Pro, il pourrait bien réussir son pari. Malheureusement, les sceptiques pourront toujours arguer que Xiaomi se rapproche trop d’Apple, notamment en ce qui concerne le design et le marketing. Mais visiblement, cette stratégie porte ses fruits.