Covid-19 : Doit-on s’inquiéter du variant « Frankenstein » ?
Le nombre de passages et d’hospitalisations aux urgences pour une suspicion d’infection au Covid-19 a augmenté de 37 % pour le public adulte lors de la semaine du 15 au 21 septembre. Selon l’OMS, « les données actuelles n’indiquent pas que ce variant entraîne une forme plus grave ou des décès que les autres variants en circulation ».
« Frankenstein ». Le nom légèrement inquiétant du nouveau variant du Covid-19 doit-il pour autant susciter la panique ? Comme chaque rentrée, les cas de coronavirus augmentent. Santé publique France rapporte que le nombre de passages et d’hospitalisations aux urgences pour suspicion d’infection au Covid-19 a grimpé de 37 % chez les adultes durant la semaine du 15 au 21 septembre.
Le taux d’incidence du virus est passé de 38 cas pour 100.000 habitants entre le 8 et le 14 septembre à 49 cas pour la semaine du 15 au 21 septembre, d’après le réseau Sentinelles. L’OMS précise que « le XFG connaît une croissance rapide par rapport aux variants co-circulants à l’échelle mondiale. » Devons-nous alors nous inquiéter de l’apparition de « Frankenstein » en France ?
En quoi consiste ce nouveau variant ?
Parmi les variants sous surveillance, un nouvel entrant se nomme « XFG », surnommé « Frankenstein » en raison de son hybride provenant de plusieurs souches du virus. Ce variant est un dérivé du variant Omicron et « sa prévalence est en augmentation à l’échelle mondiale », indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un bulletin publié le 25 juin dernier. Plusieurs pays d’Asie du Sud-Est ont rapporté une montée simultanée des nouveaux cas et des hospitalisations, où le XFG a été largement identifié. « Les données actuelles n’indiquent pas que ce variant entraîne une forme plus grave ou des décès que les autres variants en circulation », rassure l’OMS dans son communiqué.
Doit-on s’en inquiéter ?
« Compte tenu des données disponibles, le risque supplémentaire pour la santé publique posé par le XFG est jugé faible à l’échelle mondiale », estime l’OMS. Selon l’organisation, les vaccins anti-Covid-19 actuellement approuvés devraient rester efficaces contre ce variant, tant pour les formes symptomatiques que pour les formes graves. Pour l’instant, il n’y a donc pas de raison de s’alarmer. De plus, la campagne de vaccination contre le Covid-19 commencera dans deux semaines, le 14 octobre prochain. Elle cible particulièrement les personnes à risque, comme les plus de 65 ans, les immunodéprimés ou les femmes enceintes, ainsi que leur entourage.

