1-0 pour l’OM : Macron s’enflamme sur le Classique avant l’ONU

Emmanuel Macron a montré sa satisfaction d’apprendre que l’OM avait ouvert le score dans le Classique face au PSG, juste avant son discours à l’ONU pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine. Ce n’est pas la première fois que Macron est aperçu en train de suivre les résultats de son équipe de cœur à un moment crucial de sa vie politique, une situation qui s’était déjà produite le jour de son élection en 2017.

Imaginez un président de la République manifestant son excitation pour le match de son club préféré juste avant de prononcer un discours historique de reconnaissance de l’État de Palestine à l’ONU. Cela s’est produit lorsqu’Emmanuel Macron, dans une séquence diffusée sur Twitter pour promouvoir son documentaire « Macron à l’ONU : les coulisses d’une décision historique », a été filmé heureux d’apprendre que l’OM avait ouvert le score lors du Classique contre le PSG, après avoir quitté une réunion préparatoire à son discours.

Bien que n’étant pas encore à l’écran, on entend le Président s’exclamer : « Pour nous ? Noooon ! », avant de sortir de son bureau pour confirmer face aux caméras : « 1-0 pour l’OM », visiblement satisfait du déroulé du match. Il partage même cette nouvelle avec l’un de ses gardes du corps, qui lui répond qu’il « n’aime pas le foot ».

Malgré cet échange, le président se tourne alors vers un autre membre de son équipe pour demander « on en est à la combientième, là ? ». Revigoré par cette information, Emmanuel Macron s’est ensuite dirigé vers la tribune de l’ONU pour annoncer officiellement la reconnaissance par la France de l’État palestinien.

Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron est surpris en train de suivre les résultats de son équipe à un moment décisif de sa carrière politique. Un incident similaire s’était produit le jour de son élection en 2017, lorsque l’OM avait perdu contre Monaco. Une défaite qui n’avait pas particulièrement intéressé Brigitte Macron, qui avait lancé à son époux un « ah non mais on s’en fout ».