« Arthur revendique sa judaïté depuis le 7 octobre : « Je n’ai pas l’intention de baisser le regard » »
Arthur explique dans son livre que depuis le 7-octobre, il ne est plus regardé que sous le prisme de sa judaïté. Il déclare également que « depuis le 7-octobre, l’antisémitisme de gauche est en pleine orgie » et critique la position de La France insoumise.
« Toute ma vie, j’ai considéré comme Français juif. Mais j’explique dans mon livre que depuis le 7 octobre, on ne me perçoit plus que sous le prisme de ma judaïté », déclare Arthur lors d’une interview croisée avec Denis Olivennes, publiée le 28 septembre dans La Tribune du Dimanche.
L’animateur aborde son rapport à la religion ainsi qu’à la politique israélienne à Gaza depuis le 7 octobre, à l’occasion de la sortie de son premier livre, J’ai perdu un bédouin dans Paris (éd. Grasset).
Que pense-t-il de la reconnaissance de l’État palestinien par la France ? « J’ai toujours été pour une solution à deux États. Mais il y a un problème de calendrier et de conditionnement […] Il y a trop de morts, et Netanyahou est souvent impardonnable, mais cette reconnaissance avec le Hamas au pouvoir est une récompense et un message aux terroristes : Tuez des Juifs et on vous offrira un État. »
Arthur Essebag critique également la position de La France insoumise. Selon lui, « Depuis le 7 octobre, l’antisémitisme de gauche est en pleine orgie. Il y a les calculs de LFI, mais il y a aussi cette jeunesse exaltée qui fait l’amalgame antisionisme/antisémitisme, convaincue d’être dans le camp du bien. Denis n’avait jamais mis sa judaïté en avant, moi non plus avant le 7 octobre. Et, comme lui, je n’ai pas l’intention de baisser le regard. » Il ajoute concernant les prises de parole des partis politiques sur la condamnation du Hamas : « C’est terrible à dire, mais le RN a très cyniquement fait un sans-faute sur ce sujet… »

