Fiscalité : 80 % des grandes entreprises satisfaites par la DGI
La Direction générale des impôts (DGI) a publié une étude indiquant que 81,7 % des grandes entreprises et 93,4 % des entreprises de taille moyenne se déclarent globalement satisfaites des prestations de l’administration fiscale. Selon les résultats de l’enquête, 85,5 % des grandes entreprises saluent la qualité de la communication directe avec la DGI.
La Direction générale des impôts (DGI) a diffusé une étude de terrain indiquant que 81,7 % des grandes entreprises et 93,4 % des entreprises de taille moyenne se déclarent globalement satisfaites des prestations de l’administration fiscale.
Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 962 sociétés, dont 575 grandes et 387 moyennes, principalement situées dans le Grand Tunis. La majorité d’entre elles exercent depuis plus de dix ans.
D’après les résultats, 85,5 % des grandes entreprises apprécient la qualité de la communication directe avec la DGI, 84,7 % saluent le respect du secret professionnel et 83,1 % reconnaissent la compétence des agents lors des révisions fiscales.
Pour les entreprises moyennes, ces taux s’élèvent respectivement à 88,1 %, 80,6 % et 87,6 %.
L’étude souligne que le dépôt des déclarations et annexes représente 69,6 % des services sollicités par les grandes entreprises et 61 % par les entreprises de taille moyenne.
Ces données contrastent avec plusieurs analyses publiées ces dernières années. L’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) estimait en 2019 que l’État perd chaque année 5,45 milliards de dinars en recettes fiscales en raison de l’économie parallèle.
De son côté, l’ONG Al Bawsala a évalué en 2022 les pertes dues à l’évasion fiscale à 25 milliards de dinars, ce qui représente 43,3 % du budget de l’État.
Par ailleurs, l’ITES signalait dans son tableau de bord de juillet 2022 que la pression fiscale moyenne entre 2011 et 2020 avait dépassé 22 %, atteignant 25 % en 2022, l’un des niveaux les plus élevés en Afrique et parmi les compétiteurs directs de la Tunisie.
Cette situation pourrait aggraver l’évasion fiscale.

