JCMC 2025 : Ridha Tlili dans le documentaire au centre d’attention
Les Journées cinématographiques méditerranéennes de Chenini (Jcmc) se tiendront du 15 au 19 octobre 2025 à Gabès et incluront un workshop autour du film documentaire, animé par le cinéaste tunisien Ridha Tlili, les 16, 17 et 18 octobre au Centre universitaire d’animation culturelle et sportive. Créé en 2005 par l’Association formes et couleurs oasiennes, le festival a pour objectif de favoriser un dialogue entre les deux rives de la Méditerranée et de sensibiliser aux enjeux culturels, sociaux et environnementaux.
Pour sa 20e édition, qui se déroulera du 15 au 19 octobre 2025 à Gabès, les Journées cinématographiques méditerranéennes de Chenini (Jcmc) annoncent un atelier autour du film documentaire, dirigé par le cinéaste tunisien Ridha Tlili, les 16, 17 et 18 octobre au Centre universitaire d’animation culturelle et sportive.
Ridha Tlili, réalisateur, producteur et auteur engagé, est reconnu pour ses films qui explorent les transformations sociales, la mémoire collective et l’identité. Né en 1977 à Sidi Bouzid, il obtient un diplôme de l’Institut supérieur de l’audiovisuel et du multimédia (Isamm, 2003), ainsi que de l’École supérieure de l’audiovisuel et du cinéma de Gammarth (2008) et un master de recherche en théâtre et arts du spectacle (Isad, 2011). Son parcours est également enrichi par des ateliers en Allemagne, en Suisse et une spécialisation en documentaire au Danish Film School.
Sous le nom d’Ayan Ken, il réalise en 2007 son premier court métrage Ayan Kan, qui reçoit un prix pour sa mise en scène au Festival international du court métrage de Taghit (Algérie). Il enchaîne avec Bas Bord et Teriague (2009), Revolution Under 5 Minutes et Jiha (2011), Controlling And Punishment et Tafkik (2014), Tounsa (Forgotten) (2017), et La Couleur du phosphate (2022). Ses œuvres, se situant à la croisée de la fiction expérimentale et du documentaire de création, ont été sélectionnées et distinguées dans divers festivals internationaux.
Cette 20e édition des Jcmc mettra en lumière des courts métrages engagés sur des thèmes tels que l’environnement, le climat, l’éducation, la justice sociale, ou encore l’imaginaire comme outil de résistance. Les œuvres en compétition viseront à donner une voix aux générations futures et à affirmer leur droit à un avenir vivable.
Créé en 2005 par l’Association formes et couleurs oasiennes, le festival aspire à être un espace de dialogue entre les deux rives de la Méditerranée et un lieu de sensibilisation aux enjeux culturels, sociaux et environnementaux, en restant fidèle à sa vocation d’un cinéma porteur de sens et de changement.

