Maroc

18 films présentés au Festival international du cinéma maghrébin d’Oujda

La 14ᵉ édition du Festival international du cinéma maghrébin d’Oujda se tiendra du 29 septembre au 4 octobre. Le vernissage d’une exposition consacrée à l’artiste espagnol Juli Ramis a eu lieu jeudi à l’Institut Cervantès de Tanger.


La 14ᵉ édition du Festival international du cinéma maghrébin d’Oujda se déroulera du 29 septembre au 4 octobre, sous le thème « Des écrans de cinéma, se bâtissent des ponts et se racontent les causes ». Cet événement est organisé par l’Association Ciné-Maghreb et se tient sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Les organisateurs indiquent que cette édition continuera d’être une plateforme d’excellence artistique, de réflexion intellectuelle et d’ouverture sur le monde.

Au total, 18 films (longs et courts métrages) seront présentés dans le cadre de la compétition officielle, en plus de la projection de Robot Sauvage, un film d’animation et de science-fiction destiné aux enfants. Le jury des longs métrages sera présidé par l’universitaire marocain Omar Halli, accompagné de Maïmouna Ndiaye, actrice et réalisatrice burkinabé, de Florence Martin, universitaire américaine spécialisée en études cinématographiques et médiatiques, de la productrice française Annabelle Thomas, et de l’acteur et scénariste français Olivier Loustau.

Le jury des courts métrages sera dirigé par le producteur et scénariste marocain Mohamed Bouzkou, avec Sonia Chamkhi, réalisatrice et écrivaine tunisienne, Ahmed Mohamed Al-Faleh, cinéaste et chercheur jordanien spécialisé en cinéma et intelligence artificielle, et Samal Yeslyamova, actrice kazakhe récompensée à Cannes en 2018 par le Prix d’interprétation féminine.

Le programme du festival, qui s’affirme comme un rendez-vous cinématographique majeur, prévoit également des hommages à des personnalités ayant marqué la scène artistique et intellectuelle, des séances de dédicace d’ouvrages, une conférence centrale sur le thème de cette édition, une table ronde sur les industries culturelles et créatives dans la région de l’Oriental, ainsi que des master class et ateliers. Les organisateurs soulignent que « En parfaite coordination avec les Hautes orientations Royales, le festival affirme son ambition : faire du cinéma une passerelle de dialogue, de tolérance et de coexistence entre les peuples, loin des stéréotypes et de toute logique d’exclusion ».

Le vernissage d’une exposition dédiée à l’artiste espagnol Juli Ramis, figure importante de la peinture contemporaine des îles Baléares, a eu lieu jeudi à l’Institut Cervantès de Tanger. Cette exposition, organisée en collaboration avec la Fundació Baleària, le Proyecto Hombre et le Groupe Serra, sera ouverte au public jusqu’au 22 novembre et présente 32 œuvres sous le commissariat d’Antoni Torres. Ce dernier a expliqué que les œuvres incluent 25 pièces destinées à des collectionneurs et 7 créées pour des commémorations et des publications. Il a également souligné que l’exposition offre au public tangérois « un parcours riche et varié » à travers l’univers artistique de Ramis, mettant en lumière les liens culturels entre les rives de la Méditerranée. Juli Ramis, né à Sóller (au nord de Majorque) en 1910 et décédé à Palma en 1990, a été influencé par son père et son oncle, avant de perfectionner son art à Barcelone et Madrid. Installé à Tanger en 1939, il a rencontré des artistes et intellectuels de renom comme Paul Bowles et Mathias Goeritz, réalisant ainsi de nombreuses aquarelles et dessins en technique mixte, marquant une transition entre figuration et abstraction.