Maroc

« L’année de la veuve » : un film tchèque sur le deuil.

Le film « L’année de la veuve » de la réalisatrice Veronika Lišková a été projeté jeudi lors de la 18ᵉ édition du Festival international du film de femmes de Salé. Le festival, organisé du 22 au 27 septembre, est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et a pour but de soutenir les efforts visant à améliorer la condition des femmes.


Le film « L’année de la veuve », réalisé par la tchèque Veronika Lišková, a été présenté jeudi lors de la compétition officielle des longs métrages de la 18ᵉ édition du Festival international du film de femmes de Salé. Après la détérioration fatale de la santé de son mari, Petra, âgée d’une quarantaine d’années, devient veuve. Elle doit alors faire face à l’épreuve du deuil et de la reconstruction, tout en affrontant de nombreux défis sociaux et émotionnels.

Ce long métrage de 108 minutes traite du deuil et du chagrin d’un point de vue à la fois personnel et collectif. L’héroïne, Petra, devra vivre des conflits internes et externes suite à la perte de son compagnon de vie.

En utilisant un style dramatique subtil mêlant réalisme et récit émotionnel, le film cherche à présenter avec précision les détails quotidiens qui font partie de l’expérience de la veuve, permettant ainsi aux spectateurs de partager les étapes du deuil, de la perte et de l’adaptation.

Dans une déclaration à la MAP, la réalisatrice a indiqué que le film aborde un thème universel et soulève des questions quant à l’interaction du public, issu de divers horizons culturels et religieux, avec l’histoire.

« Il est important d’ouvrir le débat sur le deuil et la mort et de mettre en lumière le parcours émotionnel d’une femme en deuil, montrant une expérience personnelle mais avec des dimensions universelles auxquelles tout spectateur peut s’identifier », a-t-elle affirmé.

Le Festival international du film de femmes de Salé, qui se déroule du 22 au 27 septembre sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et organisé par l’Association Bouregreg, représente une occasion de soutenir les efforts pour améliorer la condition des femmes, de changer les stéréotypes et de découvrir les expériences cinématographiques d’autres sociétés, tout en favorisant les échanges d’expériences et d’idées entre les cinéastes.